Page:Encyclopédie méthodique - Pêches.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
199 PÈC PÈC

" . "PÍ-G ’,_’. - ’ PÊG

.-circonférencej prise au mlieu. ; qui est k partie . la.plus renflée. Ils situclient da grossespierres à j Cés nasses pour les faire caller, Sc une corde j /afin de les retirer commodément de l’eau ; Us ineftent danslês nasses-pour apâts du pain de noix , qu’ils nomment nogas. Dé la pêche du bélouga.. On ,lit dans un mémoire d’Astracan’qu’avant la crue du Volga dans les endroits qúi sont Îiresque à sec ,. Sr cependant fréqueités par e bélouga, les habitáns font des palissades-de gros pieux fur deux lignes qui se rapprochent pour former À leur point de réunion un angle où Ton amarre sous Teau une cage de bois de neuf à dix pieds de longueur fur cinq pieds 8c ,dêmi de large Sc autant de profondeur. Ces cages peuvent être comparéesà celles qu’on fait pour transporter.des bêtes féroces. Aux quatre . angles du dedans de la cage sont attachés des apâts. qui attirent le bélouga par leur odeur. II y entre avec empressement"par une ouverture qui a environ trois pieds. 8e demi de diamètre. Quand une foisles deux tiers de la longueur de son corps y sont entrés, il ne,peut, plus eu sortir , parce qu’il n’a pas k liberté de s’y retourner, Sc que ses nageoires Scfa-queues’embarrassent dans les barreaux de la cage. Cepen-.. dant il fait beaucoup, de bruit en.se débattant. Aussi-tôt les pêcheurs hissent k cage, assomment le poisson, Sc le tirent par un des- côtés de k cage qui s’ouvre comme "une porte. Pêche aux nassesqui se fait en différentsendroits. Il y a peu d’endroits à portée des étangs, des rivières ou de la mer, dans lesquels on ne fasse quelques-pêchesavee. íes nasses. A Gênes, on en fabrique de jonc , qu’on nomme benavelles.On met du fromage en dedans pourapâts, Se on en tend beaucoup à Tembouchure des. rivières. En Chypre , òn fait de petites nasses assez "semblables aux bouraques, qui servent à prendre dé petits poissons. ... , A Gibraltar, les nassesqu’on nomme najselîes font faites d’un jonc qui croît dans les marais. On y met-pour apâ’t quelque morceau de poisson- Otì les leste de pierres, 8e on les calle jusqu’à trente ou quarantebrassesde profondeur. .Ori y prend dès crustacées ou d’autres petits poissons. -•’-.. -A Maryelk , fur Ia.côte de Grenade , outre les nasses.ovales, on en fait-en forme de dôme, ! assezsemblablesaux bouraques, qui oiìt environ ’ detix pieds de haut fur un pied & demi de diamètre. On les leste 8c. on les calle avec une .corde de spart jusqu’à quaranu brasses. Oh les y laisse la nuit, Se ón les relève le matin : oa. ne.met en-dedans aucun apât-. On. attache quelquefois au bout des verveux Se des guideaux de petites nassespour recevoir le poisson.’ Nous croyons devoir placer les bourdigues. à la fuite des nasses, parce qu’effectivementce sont des - nasses d’une grandeur immense, puisqu’il y en a de cinquante ! soixante toises de longueur fur vingt-cinq à trenre toises de kigeur. On n’en voit point aux environs d’Agde , ni àk Ciotat-, niàMarseille ;maisily ena à Cette en Languedoc, ainsi qu’au Martigue en Provence , où-sont de grands étangs remplis d’eau salée qui communiquent avec la mer par des canaux. Or, dans des faisons de Tannée, le poisson’s'empresse de passer de k mer dans les étangs , pour y jetter. son frai ; 8c quand les fraîcheurs commencent â’ se faire sentir ces mêmes poissons sortent des étangs pour gagner la mer 8e k grande"eau. On ne s’oppose point au passagedes poissonsde la mer dansles étàrjgs ; Sr c’est avec grande raison , puisque le poisse- :», entre dans les étangs pour frayer -Sr rpultipliér son espèce. D’ailleurs on fait que Ie poissonest de mauvaise qualité dans la saisondu frai. Mais quand les poissons veulent retourner à la mer, on fait avec des cannes des nassesqui occupent toute k largeur du canal, dans lequel on. ferme encore avec des cannes de grands goulets, qui arrêtent Ie poisson à son retour à la mer. Voilà une idée générale des bourdigues. . - - Les étangs qui se trouvent au bord de Ia Méditerraeée , sont quelquefois séparesde k mer par une digue naturelle , qui a peu de largeur , Sr à laquelle on ajoute quelquefois des ou.rrages pour la fortifier , ou pour k rendre plus régulière. Ces digues font traversées par une coupure qu’on nomme grau. Cétte communication est tròp courte Sr trop étroite poúr qu’on puisse établir en-dedans unè vraie bourdigue. Cependant on en profite pour prendre le poissonqui cherche à pafíer de Tétang à k mér. Pour "cels on fait devant le. grau Se du côté de- Tétang une enceinte qu’on coupe en différents endroits pour y placer de petits goulets de bourdigues. Les parties qui forment Tenceinte de la maniguyère , sont faites avec des fagots de tamarisc, retenus par des pieux Se des perches. On ne laissede vuide à ces palissadesque ce qu’il faut pour y former les petites bourdigues.. Lespois-sons qui veulent sortir de Tétang pour retournée