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f~d!eu!nd!6’etedesthMcesapEnthiens.quttui contrée. AinC ~an~ étoit le dieu in<t!gete (~ des fabins, & (i) P/~ow, celui des thraces on que l’on appeHoitapnnthieBS.Il n’ëS paspodi- m( ble de donner beaucoupde lumièresfur te fujet re; deces dieux indigetes.Les hiiioriensqui en font p!i mention ne nous enontguèresconfërvéquete ms nom. Il faudra donc fe contenter de donnerici de quetquesrèglesgénérâtesqui pourront fervir à les faire reconnoître ou qui empêcheront au moins qu’on ne s’en faffe de fauMës a~ idées. dc Ot t". Commeles Celtesplaçoient des divinités (ubjttemesdanstous les etemens, it ne faut pas cr douter qu’ils ne diMnguaHentpar desnomgpro- ts prèslesdifférensgéniesqui réCdoient felon leur ét domine, danst’air, danst’eau & dans le feu. Ils la appelloient, par exemple Tor, ou T<M.tn.~ te ledieu~<C/f à l’air, au tonnerre aux éclairs, gr aux vents & aux ~<M. Les noms desdivinités qui avoient la direction du feu de l’eau des th euves, des montagnes,des forets nousfont et inconnus au-moinspour la plupart. On pourra o) cependant en deviner quelques uns pourvu c< qu’on life les anciens avec attention. Strabon P’ par exemple après avoir parlé de ces grands te enclos ou les mages rendotent un culte reli- gieux au feu, de la manière que j’ai repréfcn- tee ailleurs ~oute (i) <)u&la chofe te prati- quoit ainfidans tes templesd~4M<KtM,8c d’O- d] ’MMM. ~H<t&Mj 8e O~tMM étoit donc des géniesque tes perfes phcoient dans l’élément q du feu. r< i". Le<Celtesdonnoient fouventà leursdieux n tes noms îles Cmc~aires où ils étoient fervis. J’en ai attégueptutteursexemptes.Lenompro- d pre de la terre parmi les thraces 8c les phry- é giem ~cait C~ ott ~pM. Ceux de Bondis, de ~<&. de pM<w de jB<n’eyM~M tont des noms empruntesdes montagnesSe des forêtsqui lui étoient comacrées. Ainfi .<4~/<wM étoit la divinitéqui étoit ferviedansla forêt des Ardennes. 7<~<MrP~MM (J) ëtoit le dieu Suprême qui avoit un <anchMireau (bmmet à la cimedes Alpesque tes CelusappelloientP<M y ou PMM.Sangus,dieu indigete des fabins, au- j quel ils capportoientl’origine de leur nation q etoit, felon les’ apparences, le dieu Suprême qu’ils appeltoiect ~<MM du nom de quel- que fpfpt qui lui ëtott confacrée. P&~onM i (t) Hëmdot. < ’t<. c!-de<HH,note t. (t) H~cin Ana!ti4t!,&OnMn!tempUtBnnt,&M~

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(3)f<f~tt.«v.3’. a (4) Thraces ApHnthiiOebazum in Thraciam fuga elapfum, Pleiftoro indigène Peo fuo ritu imnw- laverunt. Hero~ot. <)~fit. (t) Z<?M(E<w<M<) J’< «~te ;r<~tM<ty~tMt(,<t~A ~t«AM<t ~tffM A<m<?’ ~ M 9rAtM«t A<y~<M<f, /o/epA. ~Mt~. Nt. tf. M~. t. <. p. 79~- Il femble que ce foient tes mêmesque Strabon appeiie <tT<f!«<. Âutor eft PoCdonius. eRe quofdam Thracas, qui abf- que mulieribus vivant e&fqueconditores ( itTtw ) vocaf!. <t facros honoris gratis haberi.imntunet- que vivere. Str<ttc 7 ’~?< Voyez Hudtbo fur le paHage de Jofephç que je viens de citer. (<) Bundovica, manibus incoett)mexten<M<dixit, Ktanas tiM habeo o Andrafte, ’teque mutief n<u-. netem invoco hac otnnia pet contumetiam &- ciebant, dumtaeniicabant, &:ep)ttabantur.cathm al’is templis cum maximein luco Andatz. Sic eh)m Viaoriamvocabsnt, 6: i!îa!8 impen&ee’ebâM. v.¡apriam vocabant, a. ¡n.un 1!i,h¡e B/t. ~we<yt. Dion. M Nerone p. 17~. ’7!. Ttttz (4) dieu indigetedes thraces apnnthiens qui lui onroient des victimeshumainesj émit encore à mon avisj le dieu fuprême qui pouvott avoir reçu ce nom des fantfuaires où demeuroient les pliftesj (y) c’eH-à-dire des druides dont la manièrede vivre approchoit beaucoup de celle desEHeniens. Je crois qu’il faut porter le mêmejugement d’une dëeue des habitansde la GrandeBretagne» dont Dion fait mennon & qu’il appelle~~K. » ou ~~n~f. Cet hiftorien parlantd’une forêt facrée où les gensdu pays alloient offrir des ta- crifices & célébrer des feflinsfacrés dit qu’on l’appel!oitAndate (6)du nomde la vi~oire qui étOKfervie danscette forêt. Il introduit même la reine ~tM</ow:ï priant la victoire, en ces termes. Je fMMoj~f ~~<M mes a~tonj ~racM &’y< fo~ ~fo~’c ~(trMquevoM~t<~de ~o?! Tout ce!a ne s’accorde guères avec la théologie des Lf/ff.f.Selon leur doétrine, 0~< étoit le dieu de la guerre. <J’eUà lui que !’on offroitdes facrificesaprèsla victoire 8~que l’ort confacroitles dépouillesde l’ennemi, qui étoient pendues à des arbres, où miCesen monceaudans les forêts où il étoit fervi. Il y a, par confé- quent, toute apparencequ’~n~M~ ou~K</r~~ n’étoit pasle nom d’une divinhé mais d’une forêt consacrée au dieu de !s vietoke~e’~a-à- dire, à Odin. Les dieux mâles & femelles les dieux t que Fon fervoit dans des temples que l’on repréfentoit fous une forme corporelle ce par conféquent les idolesSeles Rames n’appartien- nent pas proprementà la religiondes <WfM.Par- tout où l’on en trouve l’anciennereligion étoit déja altérée par des idées & des (upedUtioM étrangères qui fe provignèrent infenfiblement