Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CEL ~E~ ~A~ adp~t n~pitM, t Une.tMi~me ’p~togatiïe:<! qu il!! appe! Qtgnt (t).Mj, &; les ’Thraces. c’eh nnnn < <~t CEL !~Hens ë<ab!<s~n;A6e,adorpient na JupiMr~ qu’ils apDe!!qign~(t)/~<~Mj, 8~ Ies"rhraceSj utt autre/ nomme ~) ~/«.t ou &<rw!.Le pr.e- mier ayoit reçu (on nom de la contrée où il étoit tervi. Je n’ai nen découvert juiqu’à prê- tent ~r rapport au turnom du fécond. Mais cornue on le Ïeryo~daps un tempte it en ré- cite que c’etô~ un dieuëtrangër, donttecatte ppuyoKayotr ~é apportéde ~hénicie. t.(.lM fi- gni6een Hébreu, 8e Hy etoit te nom Phem- c~en de la ville de Tyr~ I! ne me re~e.ptus,<p0iurnnir ces recherches particulières Tur un des points les plus impor- tanMde h !-e!}gtps-desC~&f, que de parler des Prérogative! que~ïes Cf&Mattnbuoient au dieu T~t. Je les ai dé;à touchées au moins pour h plupart. UHMErade!es tappelter ici en deux mots. t". On !e regardoitcomme le dieu Suprême. On !’appe!!oit, dans ua certain <ens, le vrai 1~ieMidieu & Mr cette taifbn il étoit iërvi & adorépréferaMementa tous les autres. C’eft à lui que t’en confacroit !a ptupart des (anc tuaires, oc que l’on oSFroitte plus grand nom- bre de facrinces.Les rois de Thrace ne juroient que par ton nom. ’0 10. Oa !uiMtr)buoit !a création de l’univers. Non-feu!ement!esScy<j!e~ bien qu’<k (e crnf- fcnt j!!us anc<ensque !es Egyptien! (;) con- venoMntpourtant aveceux, a uncommencement de Mtites chotes !es Turcs auuroieht même i~rmeUementque le dieu <upremeavoit fait !e cteî 8c h terre. Quoiquej’aye prouvéplus haut que les Cf&Mn’admettoient pas deux principes ~temeb~ inteHigens~l’un ton, & l’autre mau- vais, je ne !aiue pas de Soupçonner que leurt phHofophescroyotent l’éternité de Ja matière. La doctrine des Druides,ponoit comme Stra- bon !’a rea’arqHé, (~) ~tt /< ~0~ Ao/t /nf< /M/’M~ M< que~M & le /f~ ~rM<~W<Mf un !` ~«r le <t<. On entrevoit ia dedans qu~its croyaient lé monde étemet par rapport a la ma- tière dont i! Ôtott compp(c~ mai~,non pas par Tappoftahibrme. (t) AbrettemMJupiter, qoe magnontm deus eH. T’~tc~M, n. a (i) A te JovitUni ( al. Surii) &numanttqui~mum < b9fMfomm MnthtEmumdircptum eu. ~<r<w,or< { M~.M.J’t/M.tt~. f (9) 7t’~M i. ya; remarqué aiHeurs que ces t Scythesecoent, ie!on Je! apparences, tes Phrygiens, t c (~ Mundum:ncoïTapt)M!emdicunt, aquam tamen <t )gne<njujtquandopneyalitUM.~f~e. w. t~ (~) Magus (earnibus hoAie adttans) Theqgoniam 1 acetnit. Hanc t!)! dicunt efte incaMationem emcaci<E- mam. Nere~et. t. cey. t~ (<~ Peorum genus venerandum ( muCe) imprimx ceteb ant catmmibus, Quos ab exordio te))<M & h- tum cœ!um genuerunt, Quique ex his progoati funt, ondatoresbonorum. Heliod. T~a~.p. Pindare a dit au(H Unum hominum, unum Deorum genus, & ex una fpiramus matre. Pindar. Neme. 4. t<Mf<o. Surquoi. /eytAo/«!/?e du poëte fait cette ~p- ma~M Una, inquit, macer, nos genuit & nutrit, deos & homines terra inquam. Quod autem com- â mune geous for n, lhm- mune genu! iit nobis hommibss cun! dHs, KthtMf & Hetiodus, de deorum geaeTsnase, dScens { p. t!<. ) terra primum genuit nnutem <;b:, cœtum HeUatum, ut t!!am undequaque tegeret. Ex coeio autem & terra n)nt Saturnus & retiqui Titanes Se ex T tanibus po<terfores dii. ~Ao/. Pindar. p. )7<. Phérécyde, qui mit le premier par eer!t tes an- eien~ cantiques..des Grecs avoit commencé ~s C! vrage par ces mots Jupiter,~ Saturnm, & Tellus temper fuetunt. apud BMt. C . ~w<. <. f~.t. ~<. Au refte quoique la Théogonie d’Hé<K)de s’accorde avec celle des Celtes dans c point ettentiet, qu’elle fait detcendre les dieux & les hommes du mariage du ciel te de la terre, it faut avouer cependant qu1elle s’en écarte fur d’autres articles. Le poëte, pat exempte, ne fait pas du ciel le premier erre. tt’dtt que ce fut h terre-, qui produitit !e rie!pout ta couvrir. Cela n’eit point conforme a la doctrine des Scythes qui étoit déjà attéree en Grece du tenN d’HeCode. (7) Adë ouraaos, t BMkeden~H</y<A, ti Unetroi~èmepréfogatiTe:dt<diett T~f~~ jceit qu’on le regardo!it commeJc,créateur & te père des autres dieux. Tous les peuples C< admettoient une <Aeo~ une génération des dieux & (~) elle taifbit la matière de leurs cantiques (acres mais ces divinités fubahemes n’ëtotent pas des hommesqui eutïent été mis, après leur mort, au rang des dieux. C’ëtoient des inteUigencesque le premier être avoit pro- duites~ 8c unies à chaque portion de !a ma- tière, pour t’animer & pour la conduire. Je ne doute pas que théogonie que fon trouye dans~cHode ne rut unre&<de t’ancienne mythologte des Pëtafges.EUeporte (6) ~< ~«<~C! /~AoMMf~0~t <<HM~~< du C/</ & At’Mr~. Le ciet, que te< anciens Grecs appe~oiept(7). e~ feloo tes apparences, le iMf des Cf~M, te Jupiter ou t’~M des Phrygiens. La terre, la femme du ciet, c’eft la madère d’où tes hommes 8f les dieux ont ,été pris. Il (ëmb~eeffectivementque les Cf/tM fuuentdansl’opinionque non-teutementteshom- mes mais encore les dieux, c’efr-à-dire les dieux intérieurs avoientëtë tirés de la matière.