Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/53

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CEL t~Mt fftt Yt fhn<0 fft tr~ ftf!~ Tzt t< )t .e T-.J! -<t~ t tout ceh ? La chofëe(t très facile. Les noms éiranEers de Mars, ce d& Mercure, déngncnt iérang,e,. r.5.dieu a..fS. ,&, ’di" M’Tcur 3déúgnent lémême dieu, c’e~-a-dire, I<«~ ou 0~, que tes C’/Mt’rëgardoient comme !e dieu fu- préme & en même tems commeJe.prote~eur des guerriers. ~Effeatvement fi l’on veut adonner la pëme’de comparerexactementdivers paf!ag~que j’ai eu oc~auon de citer on pourraen tirer une preuve d~Wtottutrative~que Je prétendu Mars des peuptes ëtoMeMdieu ~pr~me !e même dteu qu’its àppëUoiënrIf~ C< ~a~ ~M. Jonisndës’dtt~ qMelesGotbsimmoloient !euM captif Mars, qu~k !ui o~froient’tespré- nttces d&jeNrbutin & eue pour l’honorer. ~jendotëpt a d~tbres con~crésies dépouiUes. deieursehhëmis~autî)Mcrë~quidonneàce ~t P~ tes peupies d~!a Germ$~ diï ~oë c’éto!f ~& Procepe dît que !et Mandois<mmo)bientleurs prifbnnicrs ~~dotënt conjmele plus grand des dteax. L!<<hytho!ogiedes iuandois nous d~s.’ietl,¥; L.âi~îit.Y. ’ibo’C?8.’ iF. efl le plus ancien S yertttp) qMë~eA 0’~ quieit le ptus ancien Se !e p!M~fMtB~Hëtous tes dieux; Hérodote af~ <ureque les fcythesne consacrent des temples, desaute!s, oc des &nu!acKsqu’a Mars. C’etoit rondeur d!ea <!tprénte.Lesturcs, qui faitbient e~.tcyfhts, or qui font, comme on tej!Féî~Kt tes ~nf’t d’Hérodote nous difent queleur dieu <ltpre<nes’appeUo:tlay. J’ai montré q~e~ëitHëdiet~ auquetJa plupart de< étrangers ont dchnele nom de Mefcure. HërodûteJ’appeUè ici~ars. Mais auu;i! ne met pemt MercNte au nombre des divinités qui étoient adorée! par tes icythes. Je croM avoir prouvé’que ron a distingué, mal a propos !e Mars des ~A~, de leur Mer- cure. Ces deux nomsdésignent conKammentla ntên"e divinité. )! n~Mbre!tep!usque de refon- dre une queMonque~cn ~ourroit me taire. Comment a-t -i! donc pu amver que tes anciens <e foient accordesprefquegénéralementà (bute- nir que Mon la doarine des peupks Cf/w, Mars oc Mercore étoient deux divinitésdMteren- MS lovons donc ce qui a pu !eur faire prendre !e Mange. Deux choses y ont fur-tout contri- bué, (tyi!<t ergo Odinus magnus dominus cum tam tnnumcraMt ptranttbominummuttitudm). Edda M;M<f ~Ao~. Odinus ntpremu! ttt, S antiquiMimus Atarum. JM. JMy~Ao~. tt. (~ Ilerodor.4. tt. ENeaivemcnt !t nom d’fyMo-, !rt~e ’Scvthe 2-A, fait e mot JTt/y~, Jtr~. Au<H!’ompon;))s<Keta appe!te-t-t! formellement ce mE~nicpeuple Trrrca: Jib.i, cap, ig. tormeuetncBt ce n.hne peupte Tt<fM. i . Mp. ta. in ~ae. ~~uoueetm tum A)a’,otv<njs amoendi honori- bus, nec minus. AHniaeiatûac tunt, aut minoris po- tehna:. OJinus fupremus eft & antiqu:<!imus Afatum Edda ~t~. AfyMo/. t:. (4~ MigMdentt AHatica’pnncipes ~E<er A<Mtici diat funt cujus tingutare eA As, ve! Aax ip<! Odino «tr<t <!< attr:bmun"!en A’megRe Ass. Arngrimi Jonas apud Loccen. Ht/?. Suec. M . < . JM ~g~e ~<!t, B~tuhe le Seigneur tout pu-Mant. ( t ) Fan-As dominus dcus ( fan /BCr ) aornin) dei. Olaus Rudbek,~<Mtf<<. r. p. (<) P«M<tf Rex apud Italos a!s fupremus prin. ceps. Me/yfA. ` (7) ’A<M< dti apud Tyrrhenos. He/y~. (e) Quod ~M- J!tru&a lingua deus vocaretuf. i y«M. ~M~. cap. ~7. s Lesdivers nomsque les peuples C<&MdcH- t noient au dieu fupréme. Ils l’appelloient non feulement Teut, ce qui étoit fou nom propre mais encore Cod. G:u0~j C~o~aa ~o~<M r Odin y!eBon ou HM & avec une termi- naïfon tanne j R<j c’eft-à-dire le feigneur. I~ucain& Laitance dii~nt que les gaulois of- a froient desvi~Umeshumainesà ~fe/M& à T<’Mt<!f~. e Le commundes auteursprétend que I<MMf~eft s Mercure & Bf/«~ Mars. Peut-être que~ s Lucain 8c Lactancequi l’a fuivi ont regardé & le-JM~ 8e I<MMt~des~autois commedeux divinK~t différentes. Ils peuvent être tombés t danscette erreur, parce qu’ils ne (avoientpasque le mot deJït/a.feKunnom parement appellanf~ qui dëHghoitautrefois dans toute l’Europe un s, prince, un grand feigneur. On le donnoitindif- féremmentaux héros 8c aux dieux. La mytholo- s gie des i<lando!soortoit, par exempte, ()) qu’il’ y svoit douze dieux & douze déeHes s~M qui mëritoient les-honneurs divins, i maisqu’0</Métoit le plus grand Sele plus ancien s des dieux (~t/a~~). ArngrimJonas, après avoir 1 remarqué ~) que les chefsd’une célèbre migra- = tion des fuedoisfurent appelles~/<r, ajouteque le fingulierde ce nomeft ou~4~, Sequon t ~Iedonnoit par excellence à Odin avec répi- t ~thète de tout-puinant. On voit auffidans Otaus Rudbek,~) que ~a-~ngnînoit autretbis s parmiles <n6dots~feigneurdieu j & jRta-.t~r~les i i~eigneursdieux. t 4 La langue des étrufces ne différoit point à ’cetégardde celle des peuplesdu Nord.Ilsappel- i loient un grand tëigneur (6) BaM~ & les dieux(7) ~ou (8) ~tr.. Les peuplesqui avoient pane de Thrace en Afie, comme les Lydiens, & les phrygiens appelloient le dieu fuprême A- le <eigneHr ou ?YfMf~ T’M le fëigneur.