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varar <M.f,<!t~ttMM<encore<&~M temsquelquechofe de/<nA/<!&&~&queMMM/M/OMqu’ellesoffroient des~r~cM la D~M~myaZs., ~M <oyoMKt la paille de /~MMf. Il ne faut pas en êtree furpris. Cette Diane royale des Thraces & des Pëonicns~étoit !a même divinité que celle des Hyperboréens, c’eft-à-dire, la reine Opis dont )’ai parlé dans le paragraphe précédent. Selon lesapparences cette iêfe que les Scythescon- facroient à la terre fe cétébroit à la fin de t’ëté. On lui offroit des gerbes ou de la paille de froment pour !a remercier des riches moif- ions qu’elle accordoit à fes enfans. On la pro- menoit d’une campagne& d’un pays à l’autre, pour avertir que c’étoit par <es foins que la fertilité l’abondancej & la joie régnoient par- tout. OpMétoit donc le nom propre de la terre parmi les Thr.tces. Mais les Thraces, auStbien que les Phrygiens, donnoient encore à la terre plufieursautres noms qui étoient pris des lieux où elle avoit quelque célèbre ianctuaire.Ils l’ap- peUoient,parexemple,(t) Ct~M~~j (i) Lemnos, (~) Bousbaroi.Cependant comme Je (anctuaire !e plus renomméqu’elle eut dans toute la Thrace étoit celui de (~) Hendis. o& il v avoit un oracle fort accréditée les habitans du pays la défignoientordinairementfous ce nom. Hefy- chius remarquej (~) que cetteBm~ </?la même que ~<&, ou At grande comme~r~o- ~A<tM/’<tvo«o~p</Z~. U a raifon. Bendis étoit la terre, la femme de CeMJjla mère da genre humain.Les Grecs& tesLatinsont appellé cette ~M<<~des Thraces, tantôt Tri-via tantôt He- Mf< & !e plus ibuvem Diane. Ils l’ont nom- mée (6) Tr~’M la déeife des carrefours, parce qu’elle étoit fervie hors des villes, dans des a fûBtnm)!Thraciis atque Pa’onii!, quz in facrifl- eando RegiaeDiane, non fine Aiputa triticea id fa- ciunt. H<ro<<4. 33. (<) Cimmeris Dca, & Mater Deorum H</y<A. (t) Lemnos, infMajuxta Thraciam, fie diNa à ma- Rna Dea quam Lemnum appeHabant: Huic etiam virgines immolabant. Stephan. de Urb p. t<i. ()) Bousbaton Dianam Thraces dieunt. &<:A. (4) Bendidium Templumin Thracia. 7:MMn.T<-<tro ~Iey!f~.p . 7~7. ftfMM~e ;8. 4!. Appian. ~yr:p. J8~. J16. (!) Magna Dca. Sic Arittophanes Benden vocavit. Thracia enim Dea e<t. He/yeA.Cybele etiam dieitur Thracia Bendis. Aliis eA Diana, idem. (6) Trivije lucus ad Carcinitem in Scythia. ~mm. ~MfM/. M, «tp. t. jt~. (7) Exta canum vidi Trivi-e Mbare Sap-eos, Et quicunque tuas accolit H-eme nives. OfM.Rt- flor. r. vf. 3eg. (8) Admet) filia Hécate, a~iis Bendis. Hefyclt. lie- caten alii Dianam alii lunam dicunt Suidas t/! MeMtc. Hecaten in triviis antiquitus colebant, quod eadem luna, Diana, & Hecate. ~&o/. ~r~opA..P/«t. 63. . (9) Diana: temptu!" à Brygis ad Mn:!n conditum. Fatef. lib. 6. ~t~. (to) Thraces deos hosMos colunt, Martem, Libe- run!, Dianam. MercJot. 7. (tt) Bend is. (ic Diana dicitur hracum Lingua. Apud Athentenfes etiam eft Diana dietum. He/y<-A. (ti) Martem Thracibus Scythis Dianam. Sidon. ~cM. famt. 9. t~ < Et Taranis Scythic-e non mitior ara Dianz. tt<- <-<M.t. vf. ~6. Dianam Tauri colunt. Minut. Felix, cap. g. p. ;j Diana Tauhca. Mem, M~. i~. i~. Nec procul à nobis locus eft, ubi Taurica dira Ca-de pharettata pafeitut ara dex. Ovid. rf</?. M . Lleg. 4. t~ 63. (t~) Dianam co!unt Amazones, & Tnuri, sens Scv- thicaquz ad Mrum habitat. ~Ao/.aJJ’/n~no/ymp.q. p. lieux où plufieurs chemins aboutiffoient. Ainfi c Ovide dit (y) qu’il avoit vu les peuples voifins < du Mont R<w)Moffrir des chiens à T/n~. Us Font confondue avec Hécate, parceque leur H~Mfc s (8) qui étoit ta tune, étoit au(ltfervie fur les grands s chemins. Ordinairement il t’appetteni (o) Diane, t parce qu’elle avoit la plupart, de fes tanctuaires t dans des forêts de la même manière que la Diane des Grecs &- des Romains.’ Hérodote dit, par exemple, (10) que les Thraces fervent Bacchus, Mars &-Diane. Cette Diane des Thraces eRB~a’~ comme Heïychius~t i) Fa remarque mais au reRe les Grecs fe font trompés ainfi que je l’ai déjà dit, lorfqu’its ont aultrë que la Diane des Thra- a ces étoit la lune. C’étoit constamment la terre. Les Scythes qui demeuroient au-deffus des Thraces, le long du pont Euxin, 8~ bien avant e dans le Nord avoient auCt leur Diane. C’eft n cette que tes anciens appellent la Diane des ~<-y- e rhes, ~t=)ou la Dianc Taurioue varce au’elle e ~Mj (il) ou ta D~Me r<Mr<~«; parce qu’eUe x avoit un nu la Diane cëtebre~ dans la t:her- ix avoit un fanétuaire fort célèbre dans la Cher- fonefe Taurique qui porte aujourd’hui le nom de Tar:arie Crimée. Le Scholiaue de Pindare e dit (t ;) que cette Diane étoit la même qui étoit e fervie par les amazones. Je n’en doute point du n tout. Hérodote cependant eft d’un autre fenti- a