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664 C E L C Ë L tt~ t~ r.l C~n r~l O~tM- ) M ~~r~Q Pm<~rn!nf ~nx’~n ~rv 4’f v Denis le voyageur [i] Strabon, 8~ MPom- ponius Mela font mention d’un oracle célèbre que l’on trouvoit dans unëiue voifine des Gau- les. Ils ^· F ’« P~t d’accord ni ies. ï!s ne (ont pas "parfaitement d’accord ni fur la fituationde 1 iHe ni par rapport à plufieurs autres circonftancesqui ne font pas fort impor- tantes. Maison voit bien cependantqu’il parlent tous trois de Il même ide. Voici à peu prèsce qu’on peut tirer des.paCTages ’de ces auteurs que je cite en marge. Mt*. Il y avoit, vers les embouchuresde la » Loireune petiteiûej (}) ou l’on voyoitun fane- Mtuaire qui étoit fërvt par des femmes ou par des vierges au nombre de neuf ». Nous avons vu que la Diane des fcythes étoit auffi fervie par des prétreiÏes & que les germains avoient de même une if!e confacrée à ~fM~ d’ou la dëeiue fortoit quelquefois pour aller viuter les peuples vo!6ns. M1°. Dans une certaine (ai~bnde l’année Mles femmes du. voifinage fe tranfportoient dans fille pour y célébrer une fête (btem- Mnet!e à l’honneur du dieu auquel le temple étoit dédié Pomponius t’appeMeune divi- nité gautoite. Les deux autres auteurs di<entque e’étott Bacchus. Nous verrons bientôt que les Cf/r~ n’ont jamaisconnuj ni fervi Bacchus.Les étrangersfont cru parce que les fete< & les (b!emnitÉ<des Cf&~étoient des tems de joye o~ de bonne chère Se que leurs danfes facrées feCembtoientbeaucoupà celles des B<ycA<M<M. AinfiGrégoirede Tours parlantd’un <itnutacrede Diane que l’on voyoit autrefois dans le pays de Treves dit (4) qu’on y chantoit des hymnes à l’honneur de la dee<!e au mitieu des vers & de la débauche. Aftémidore avait remarqué, au rapport de Strabon « que la fête t* qu’on cétébroit dans l’iue étoic consacrée à ~q t) <t ) tn Oceano infulam e<!e aiunt parvam, non t: e!ane in alto fitam. ob}e8am o<HoLigens in ea A, nabitare Samnitieas mutiefe:, Bacchicoin~’n&u cor- ° reptas, quz Bacchumetremomi: & facrificiisdeme- Teanmf,nuMum eo virum venire, fed tpta! navigiis é ave&a:, cum viris fuis coire, atque tode in inluhtn t* fevert; ~tr<tto t~ (s) Sena, in BritMnico man t 0<i<!n!c!!advert~ ittohbus, Gallici numinis oraculo, cujus Antiftites perpetua virgooMte <~nS.e numero novem <He a ttaduntur. GalliSenas vocant. Pcmp.Mela 6. )io. t) r( ~) Bochart dit que e’e<t r!ue de Sayne, aux extre- tntte! de la Bretagne. Geogr. ~<Mf.p. ’o. (4) Cf~of. TercM.f. e. <;<tf.t{. p. 39t. (~ ArtemidontS perhibet infutam enë Britanniz l, ptoximam, in qua Ceren Proterpin-B,(acriScaturt a todem titu quo ia Samotbrace. ~M&a i~t. < Cërès~ & à Proferpincj 8equ’onyobfervo!t les mêmescërëmoniesqui <epratiquoient dans Ml’lue de Samothrace Cela approche de la vérité. Cérès eft ici la terre la grande divinité des Celtesaprès Je dieu Teul. Les my~ëfesde Samothraceté célébroientà l’honneur du ciel & de la terre qui étoient ks grands dieux de l’ifle & que l’on appeUoitdans le p~ysCotisSe B</t~ ou Opis comme j’ai eu occafion de le montrer fort au long. Parce que les femmes ~autoites célébroient la fête dont nous parlons pendantla nuit, Artemidorea crû que Proierpine pouvo t y avoir part. 11(uivoit en cela tes idées des grecs qui facrifioit de jour aux dieux ceJèftesj & de.nuit à ceux de l’enter. Onne lailfoitentrer aucun hommedans Ml’t(fe mais les femmesqui y demeuroient, panbient quelquefois ta mer p’~ur avoir la » compagnie de l~urs maris après quoi elles Ms’en retournoient dans leur habitation Je montrerai en partant des druides que les prêtres gauiois demeuroient dansies tanctuaires avec les prêtreffes qui étoient leurs femme!. Ces femmes ne pouvoientdonc pader la mer pour aller trouver leursmaris. On voit bien la rai- fon qu’allés avoient de fe tranfporter en terre ferme. Elles venoient y promener la mere des dieux & après que la déefÏe s’étoit ranafiée d’être dans la compagniedes !R@rt€!seUes’ retournoit dansfon temple avec fa fuite. Puisque lespeuplesCf&Mrapportoientl’origine de toutes chofes au dieu T<’«f Se à la terre, tous les autres dieux défcendoient donc de deux premiers que l’on appelloit par cette raifon les grands dieux quotque l’on mit au refte une grandedifrerence entre les deux pnocipes l’un actif ce l’autre pantf. Le nombre des divinité; (ubaltemes que ces peuples reconnoiGbient, alloit à t’innni. Attachéestoutes enfembleà quel- queëlément, ou à quelque partie du mondeviC- blé il n’y avon point d’arbre point de fon- taine ni de ru!ueau, qui n’eut ton e<rrit <ton gén;e particulier. Ceux quitenoient te premier rang aprèsle dieu T«M& la terre ta femme étotent les intelligences que l’on plaçolt dans l’eau Sedans le feu. AufS le culte de ces deux élémens étoit-il établi Darmi tous les peuples Ce/M~ Se même parmi t.;] les farmates. il ne me ferapasdifficiled’en fournir des preuves.J’en ai déjat produit un bon nombrequ’il faut récapi- tuter en deux mots. Commençonspar le culte religieuxqu’on rendoimuxfontaines,aux lacs,aux fleuves & à la mer. Les fcythesque l’on appeUoitroyaux onroient des (acr’dcesa Neptune qu’ils appelloientdans leur langue rA«M<<&t. Ceux qui demeuroient autour du Palus Méetide rcgardoieM ce tac comme une divinité 8e les nuttagetes avoient h