Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/76

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tuy.rcrrcrc. yuwvrc. w.» p. u. P~/p/o~<w. & rnud, 2e<e. L Q 1 CEL CEÏJ <S-73

c raifbn cette (upetRidoe qui de Ga!e<.Un Etymologi~e, qui feroit Mfïtprc-

que criminelle. Il venuen.fiveur du Tudeique, que le pere Perron défendent avec raifon cette (upetRitioe qui <d< étoitauuivaine~que criminelle. v< et Des peuples qui vénéroient les élémens, avec g; toutes les différentes parties du monde vifible dévoient avoir naturellement un grand respect pour le firmament & y placer les intelligences les plus pures & les plus parfaites. La beauté C !’uti!’té du foleil qui communique à l’Univers une lumière fi agréable & en même tëms une d chaleur fi néceifaire pour la confervation de q l’homme des plantes j 8c des animaux de- q voient auffi le faire regarder comme une grande g divinité parmi des peuples qui adbcioient à tous p les corps céleftes &r terreftres des intelligences, $ p plus ou moins parfaites à proportion de la fubti- j !ité 8c de l’activité de la matière qu’elles ani- u moient. On ne fera pas furpris par conséquent. }, de voir que les fcythes & les Celtes adorauent le ti foleil. Cette idolâtrie étoit auffi ancienne qu’elle étoit généralement répandue dans le monde, t Il ne fera pas inutile de faire ici une courte di- greffion fur le nom que les anciens habitans de i l’Europe donnoient au foleil. Les allemands 1 l’appellent Sonn ou Sonne les latins Sol les mofcoviies ~o/~ &: les efclavons, établis le long de la mer Adriatique 6’M~ ou ~na~c. c S’il faut en croire Jacques Gro’novius les anciens habitans de i’Efpagne l’appelloient au<ÏiSon ou Ton. J’ai cité plus haut un paffage de Macrobe t où il eft dit queles Accitains.qui étoient un peuplede t /’E/tC fervoient avec ~M~M~ dévotion un ~M~f Mars. Il avoit la tête MW’ro/ïy!~de n~yo/M & gens du pays /pe//û!Mt Neton ou comme portent d’autres exemplaires Neu- ~n. Gronovitis dans fa note fur ce paffage pré- tend (t) que le nmulacre repréféntoit j non le dieu Mars, mais le foleil. Effectivement les rayons qu’il avoit autour de la tête appuyent ce &nti- ment 8~ le mot de Neu-fonn ou de Tvf~-toy! fignifie ’en allemand le nouveau foleil ou Je foleil levant. Quoi qu’il en foit de cette conjec- ture la conformité du nom que les latins j les allemands, &- les {armâtes donnent au foleil, me fait juger que le mot de Sol ou de Son eft le nom que cet aftre port,oit parmi les anciens habi- tans de l’Europe. Le bas Breton qui paiTepour être l’ancienne langue des Celtes l’appelle ce- pendant ~fMK/, & f~n le père de RoRrenen (i) ce même nom ~j~H"’ en ufage dans le pays ()) Not. ad jtfdfc’twmj p. m. [~ Soleil Héaul, an HMK! ( Vannes & haute Cor- noihiUe) Hyaul ( Gales ) H~HoM/a)s ~«/ qu’on prononçoit ~oM!. De là Di /Hf, jour du foleil, diman- che. Ro/r-MM . J?~oy:. Celtiquc p. 671. (~ GaHi Apoltinem colunt, quem dicunt morbos depellere. C<T/!tr. <. <7. ~) Nam omnes in illis partibusSo~m co!unt,qut ipf:)rum !ingua H< dicitur unde &H<:tuïs. Servius ~E’.e< ). )/. 6.)’ (~ i LinRua Punica Bf~ deus dicitur. Apud Af!yr!o< auffm B?i’ dicitur, quadam facrorum ratione, Se Sa- turuus, & Sol. Servius tt~~M~ ti/ 733. (6) ~~«f Solem Cretenfes dic~nt. M~E~f’ So~a- rem Pamphitii, He/y<;A, (7) ~«~);’ Rex Phrygibus. He/y< Balen dicitur rex. Euphorion vero ait Thuriorum eH~ dia~ec~~)m. .S’eAo/ta/?.~E/fAy/t a<<Ferf. t<6. Apud Sophoclem Fa<tores M Bahen dicunt, quod Phrygice eft <o rex. ~exM! Empi. A!~ apud ~~c. D’F~t< Cnt. H< pocration. ~~8. (8) DMAbenionitJn/Mj’tioMM tyt~VoMm~opMf<t/a repert<? apud Gruterum 37’ n. 4. Q<!<-q q de Gale~. Un Htymolognte, qui feroit aufïi pré- venu en faveur du Tudeique, que le perePexron etoit en’tétë de fon bas breton dériverot peut- être le mot dejHMM/del’aHemend.H<clan’j J forain ou de~M gusnr, Heyl guérifon f.dtit. f.a dernicre de ces éiymologies pourroit même être confirméé par un paffage de Jules Cëfar qui dit, (.~)que les Gaulois fervoient Apol- lon auquel ils attribuoient la guérifon des mala- dies. Mais il me paroit bien plus vraifemblable que le mot de Heaul a été emprunts des Grecs qui avoient une célèbre colonie à Marfeille. Les grecs appellent le foleil Helios, & ils ont pris eux mêmes ce mot des phémciens. Le nom propre du foieil, en Phénicien j étoit5’c&e~!f/ Mais les IcMHâtreslui donnoient j après cela un grand nombre de titres qui marquoient qu’on le regardoit comme l’une des plus grandes divi- nités. On l’appelloit, par exemple (~.) H~/ le dieu fort Mo/oeAou B~/ [j] le roi, Bal- . Sc/M/M~ le .roi du ciel Abel le feigneur & pere. C’eit de là manirëitement que les grecs ont emprunté les noms de ~<"? Helios, ~~«f [6j ~f//o~o~Â~~ Apollon, qu’iis donnent au fc- leil, aum bien que celui de.< [7] Ba/t qui ngnitioit un roi en Phrygie., Se dans la grande > Grèce. Par la fuite du tems ces mots patÏerenc des Grecs 8c patticuliërement de ceux qui étoient établis à Marfëilie aux Gaolois lenM voifins qui défignèrent auni le foteil fous le nom de Heaul [8] d’Abellio & de Belc- nus. Pour reyenir a mon fujet., il eu contant que tous les peupIes’C~/tMrendoient un culte religieux au foleil. Les anciens qui ont parlé des hyperbo- réens font~nenuon de leur Apollon & au tra- vers des Kbles puériles qu’ils racontent on