Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/88

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CEL C E L ~< T~n~ .~nnMms t feiHe avaient eu tenrs Hetcu!es leurs héros qu~ A)opsavec fes Grecs. Il a r.u(bn.Je ne doute pas fei ~?eÎGa~?app.IMent le av & les montagnesvannes fA~ ad A!pesgrifes par ce qu’on voyo.f. ~oupur de de la neige de la même rn~uere’que les Scythes ni appelloient le Caucafe C~~ ce~ ga comme Pline 1’~ remarqué, la mon~gne ar lou~rs couvene de neige. L..conformité du ~0~ (p ou ~~ec le C~, a t~ croire que les montres., dont t s-.git, portoient le nom d’Alpes grecques. Ror .d rendre raifon de cette dcnomin~on, onafup- pe pôle enfuite qu’Hercule avbit p~edMS c~ to Lignes svecfon arm~e. Par une fembhb’c méprit, on a. dit que les AlpesPenm.s ët~en le ~inu appellee~ parce que les troupes Puniques re y avoient pan~foNS la conduite dHannb.l quoiqueces troupes eu~nt pris une route toute ~érente. & que le nom de P. ou deP~. e. fut un mot qui déugnoit, commeje la C. remarqué aprèsTite Live la cime le fo~t v des Alpes. Maisquoiqu Hercule n’eut jamaisvu p. lesA~s, ce que la fabledebito.t fur ce fujet ne a t~iubitpa~d’avoir quelque fondement.Il y avot o eu u~Hercule dans’iesAlpes payslatin. Le premiereJt encore l’un des chefs q de~a coloniede Marfeille.Cette ville al extrêmementincommodéepar les courtes co~i. a nuellesque lesMontagnards,dont ai dep pa~e, ~ifoientfur fon tetritoire.en-oya contte<~ gp un colonel, qui avant poune 1 ~nemi, ~-pen~ < tré avec ton armee, non pas )ufquau grandSt. Bernard mais)u(qu’auxAlpes parent la~Provencede l’Itane, yconRruintaeux d ~rts pour tenir en bride les Montagnards. II appella l’un de ces forts (~ Nf.~ c mémoirede la vicaire qu’il avoit remportéefur les barbares.L’autre fort, qu’ bâtit fur unpro- montoire. fut con(acrépar la même raifonà Her~ q cule 8cc’ett de ce promontoireque le port qu’ilf forme reçutle nomJe (~ P. L~ CeMa autant que )e puis en )~su~ ( arméede Grecs que fon eut jamaisvue dansles v Alpes. Il eKconnuque lesGrecsavoient auniplufieurs ëtabliHemensdansle payslatin, dansle royaume de Naples. Ces colonies, commecelle de Mar- < (.) Gris, en Bas Breton ,Gr<tt<,en Allemand. idem ft) Ni’-M oppidum & MaHiHenHbusconditum. 11 (~ M/jt. ~.11 (3) Portus.Hcreu!iï Monocd. ~M. ’tM. Quaque fub Herculeo facratus nomine portus. Urget tupe cav< pehgus. I~M/h t. vf- 404. Jc~ (~).ytM~ot.0. (~) Putabant hune ( ~et/m~’JtMm) e(!e fan8um n Sabina !!ngua, & Herculem a Graeca~ ~rro I. M. Propter viam fie tact-iHcium quod eft Moficif~cndt gracia, Herculi aut Saneo, qui (citicet idem e& 4f~ ?’ F.e~us, in. voce Propter. ~6) A<e~M)~f!t-~«’ DM~y/: M<t;. jE. t. p. n~. ~/<M J~M!.I. ~ti. (7)~oy<’t~of<’(<). (s) Stirpem eam aiunt fuiHe ex Hyperboreis, ab Hercu)e .primum ad Grxcos deportMam. f<t«/a/ ~MC. t. 7..P. 39t.· tjrutt ~8~ (eille avoient eu leurs 1-~reules leurs héros’qui . avoient fourni? les-h’tbttans! naturels du p~ys~, f, adouci ce qu’ilyavo~tde t’eroce dmSleurmamere de vivre dëfa.n les Titans, c’a-dire, les par- tifans de l’ancienne religion, ’extermine de~ bri- gands. La fable ne pèche ici qu’en ce qu’elle attribue tout cela à un feul homme. Je ne doute pas que par la fuite du tems les Grecs n’en r’uflent venus jusqu’à rendre ~deshonneurs divins aux grands hommes à qmils étoient ’redevables de leur ctabliflemeat en Jtalie mais j’ai~ de la peine à comprendre que les Aborigènes, les Au~ tons, les OpicienS j eh un mot des peuples à qui ces conquéransavoient arraché leur religion Zc leur liberté ayent jamais pû fe rëfbudre à leu~ rendre un culte religieux. Cet Hercule qui ëtok ~ërvLdansle pays latin, étoit affurëment un héros grec. L’hiRorien romain. Ceciliusle croyoit ainn. Il conjeûuroit (4). que la .ville de Rome avoitTëfë bâtie par les Grecs parce qu’on y offroit anciennement des facrifices a Hercule avec les mêmes cérémonies que l’on obfervoit en Grece. Je crois, par confëquem, ’que Varron fe trompoitj lorfqu’il affuroit (y) qu’Hercule étoit le même dieu~quë lesSabins appelloient~M~ou~ne~. PortiùsCaton ,avoit remarque (6) que ~ncK.t étoit un dieu indigete des Sabins, auquel ils rapportoien<;l’ôri-’ gine de leur nation. Si ce Sdncus ëfbit fei-vi le long des grands chemins, ce n’étoit pas, comme (7) Feilus l’a cru en mémo’re d’Hercule q’~i y avoit pane mais parce que les anciens habitans de l’Italie comme les autres Cc~M., avù~ent 1 leurs Sanctuaires hors’ des villes Se ié long des chemins.. r c m II faut dire un mot des autres pays dé’!a M~nc qu’Hercule doit avoir traverses. Les poëtes a(- 1 furent qu’il entra dans le pays des Hyperboréens, 8r qu’ayant pénétra jusqu’aux fources du danube (8) il en rapporta l’olivier dont les branches fer-. s tj voienta couronner les vainqueurs dans les jeux