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763 ALGÉRIE

plus beam et pins grinds que oeui de Hùlab. A moiiié cbeo^ entre cet deux villes, qui aont séiiarées par nue disUnce de MÛe à dix-huit lieues , se trouve une station niiiuiDe to ruine, Dommée ehBenian.

Je rappellerai ici, quoique je l’tle d^ï dit plus liaut, que pour les Arabei le désert du Saharah commence à Heilab, et qu’eimi lia y comprennent cette plaiue immense qu’on aperçoit au sud de cette ville et qui est bornée Ëunediilancedeviugt lieueapar la chaîne d£s monts Saadab. Le chef du Sabarali sTait le titre de CheikhelATOb ; «on antMité s’étendait au nord depuis lee monlagnea d’Auris et de Belezmah, qui séparent le Saharah du Tell, jusqu’au payadeMsUah [le Sattaratiprapremeut dit est la plaine aana culturea , le Tell est (a région des GoUinea) ; au aud jusqu’au paye de Souf ; de l’eatà l’ouest depuis Tuggu ri, qui DlBrquait la limite du Beled-el-Djerid de Tunia, jusqu’au territoire de la ville d’Aghouath. Cet innnenae teirlt^ûre , presque aussi grand que la province tout entière, est habité par deux populations bien distinetet : let Arabes nomades, qui passent l’hiver danaie Sahaïab, et les babilants des petites villes des oasis. Bisliarah était U capitale de ces petites villes, elle obéissait à un kaid , et le territoire sur lequel s’éleuddil l’autorité de cet orScier portait le nom de Zab (paya ï oasis où croissent les palmiersà dattes) ; il s’y trouvait quarante villes formant un cercle, dont Biskarab occupait rexlrémité orientale, le Zab de TugguTt contenait quatorze petites villes moins peuplées : le cheikti de Tuggurl était presque complètement indépendant, àcause de son éloîguement. Le pays de SouJ se divisait en sep t grandes tribus. Les villes, formées par la réunion de quelques chaumières, sont presque’ toutes trËS’ misérables ; mais ellea sont entourées de beaux et riches jardins. C’est avec le désert que les relations commerciales de Constantiiie sont le plus anciennement el le plus solidemenl établies Elles n’ont jamais été interrompuesj car les liabitaats du pays de Tuggurt et du Zab de Biskarah ont besoin, pour eux et pour leurs Iroupeauï , des anbsislances de la province de Constantine , et ne peuvent vivre sans ses grains (I).

parus Btojnplitqae , qnll a

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Je lennineral cet article par ces paroles de M. Baude : s Si l’(ui cherche i considéra dana leur eusemble les bases principales du eommerce de la régence , on remarquera que lo pays est partagé en trais lones à peu près parallèles à la c4te, dont chacune est placée par la nature de tes ressources el de ses besoins dang une dépendance nutnetia des deux antres. La première, baigna par la mer, abordable par des points nombreux , reçoit directe* ment les produits de l’industrie européenne , qui par les échanges pénétreront jusqu’an fond de l’Afrique ; la seconda comprend Iw plateaux de l’Atlas, les plaines inlérieurea, si fertiles qull faut cherclier an loin des débouchés à ses fruits ; la troisième eat cette région sèche, sablonuense.brfllHnte, qui s’étend jusqu’aux bords du Kiger, riche en produits précieux, qu’elle ne peut consommer elle-même, manquant des denrées de prenijère ué> cessité. •

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