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seignements convenables. L’afbira w poumilt alon sdiDiiibtrBlifeinHit, et w lermloa puune ordMinance royale délibérée en codmU d’Ébl. Loreqae Fsbus est reconna, l’ordoB-DiDce déclare qu’il y a abus, el, qoelqaeTois, lorsqu’il s’agit d’on mémoire oa de toute aa-Ire publication , la sappression eo ett ordon* Dée. CeBt là tonte U pénililé portée contre Fabas ; ce n’est qu’une «tmple censure qui, bien qu’elle Tienne du rul, a de dos jour* Ibrt peu de Tileor. Sous l’empire , qw^qn’ll n’j eOt pas enc(H« Iteu k remarquer rimiJfisance de utte dispositiQn, on avait songé cependant Rétablir une pénalité plus fin-te ; c’est ce qn’anuon(aft te décret du 16 man IR13. Mais le projet de loi ne fut potnt présenté, el 1M choses «ont restées en leur premier

Qnand y a-t-il aba8 ? A qnoi on f Hous aïong dit ptns haut qu’il ; a abne lorsqu’il ï a eicès de pouvoir. Il y à des cas ob l’abus est patent ; d’autres oâ il est moins bcile k saisir. Nous dirons cependant qn’il ja abus dans le refus public de donner les ucrementa ou la sépulture ; d’accepter pour parrain ou marraine telle on telle personne ; car alors non-seulement fl j a infraction aux canons, mais il y a injure cmitre les persimnes. Il V a encore abus dans les reprocbes adressés publiquement dans l’élise on Inen dans la publication faite an prOne d’un objet étranger auculteidansccsdetmeaail peut y avoir du scandale. Il y a encore abus dans la célébration reli^euse du marine donnée avant qu’il ait été jusUfifi de l’acte de mariage civil ; enfin , il y a abas dans le mémoire d’un évéque (mémoire auquel ont adhéré d’antres évfiquea) sur un projet de loi eu discoBrion. Nous ne pouvons énuroérer à tous les cas d’abus qui peuvent se présenter ; ceux que nous avons indiqués suffisent pour Ihira voir que ce délit ne peut «re de la compétence des tribunaux ordinaires. Il serait à souhaiter cependant que cette matière fQt réglée d’noe maniËre pUis prédae et que la déclaration d’abus, au lieu d’être une simple censure dont on ^t peu de cas, fût, comme l’avait voulu l’empereur, snirie d^ine vérii^le pénalité.

Traité des deux puissances, ou Maximes sur l'Abus, par l'abbé de Voy. Questions de droit administratif, par M. de Cormenin, 2826, 2v. in-8°.

de Friere-Colonna.

DB PmESS-CoLonn*.

ABYDOS, TABLE D'ABYDOS. (Histoire.) Les géographes anciens nomment deux villes d’Abydos :

L’une située en Mysie, sur la rive méridionale de l’Hellespont, en face de Sestos, dans un des endroits les plus resserrés, puis-


que Hérodote ne l'évalue qu’à environ sept stades. Ce lieu, cité par Homère, Hérodote, Thucydide, Xénophon, Diodore, Strabon, Tite-Live, Mela, Ptolémée, etc. a joué à diverses époque, un certain rôle dans l'histoire, principalement sous le règne de Philippe II ; mais il est surtout célèbre pour avoir été, avec Bestos, le théâtre des amours d'Héro et de Léandre.

L’autre est dans la banta Agyple, prè* de la rive ganche du Ki(. Son nom ^ptien est Bbot , dont les Grecs ont bit Aàydot ; c’est une des plue aDdenoet villM de l’Egypte,’ trè*-florls»«nte }tdlB , étant à la plus courte distance du Kll 1 la grande Oaua, et cooséquemment au point ob devaient déboucher les caravanes qui v«Miwil du Darfbur et du KhcH’dobn.

Strabon parled’un ancien édifice qui décorait celle anrienne ville, et qu’il appelle Memnonlum. D’après les mioes qui en sobsi*lenC , on voll que cet édifice n’avait rien da commun, comme on l’avait cru , avec ^m^nophU, dontiesGreceavaienthitlfMUiOR. rai montré aiUenra que te mot Memttonia désignait m égyptien on lien consacré aux sépultures , et qoe ce mol , employé id par Strabon , doit s’eoteftdre d’un édifice asalogue h [dusieurs de reux de la rive gaoi^ à Thèbes , qui étaient des monnooents à la fois religieux et faoéraires.

Abydos, qui parait avoir été un des prindpanx sanctuaires du culte d’Osiris, a deroièremenl acquis une grande célébrité, par suite de la découverte qu’on y a Islte d’une inscription hiért^yphique qui a refu le nom de Table tTAbydos.

Cette inscription, gravée sur te mur latéral d’un petit temple, pfindpulemeDl creusé dans te roc, a été découverte par M. J. W. Bankes en I8IS, dan* une (baille eutreprise pour obtenir un plan exact dea riiines d’Abjdos. H. Cailtiaiid la trouva ensuite en Iftis , et en envoya en France un dessin qui fnt publié par Champoliioa dan* sa secuide lellre à H. de Blacas. Ensuite , elle fa été jdn^urs tbis : d’abord par Sait , pais sacccwlvement par MM. Burton , Wilklnson ei d’autres savants. De lonleseescofdes, ta plus complète est celte de M. CaUUand ; et ta plu exacte, celle de M. WiDiinson. L’arriv«BM Earopa de celte table a permi* d’en tirer de* copies d’une parfïiile exactitude , qd ont été publiées dans l’ouvrage de MM. Anndales et Boooml et dans le Journal da utuanU de mata 184S.

Le sujet de cette inscription a été parfaitement compris par Champolllon. It y a vu une table chronologique des ancêtres de Ramessès lU ou Sésostris le Grand. Le commaicement manque ; mais on remonte de ce prince