Page:Encyclopédie moderne - 1847, T01.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

135 AfiYSSnnE

des feaUlM d’or, de p«tfU Upii d« Pcrae de coal«ur étMtaie , mth à bis pni ; iIb ta Mîe éaae, du ratoa, du vrlours, du drap de Franre, deemaroquiog d’Egypte, de la Terrene et de ta verroterie de Yeuise ; ta plupart de ces Diarchandites , qui viennent d’Europe , tout expMiées d’Egypte par mer k Djeddab , sur la «Me d’Arabie , d’où elle» vont h Innn le golte k Massouah. L’Abysainie commeroa aDui par des carattnea avec l’Egypte ; inai4 lea marchands «ool exposés à mille ptrilt diu le loDg trajet par terre qui lëpare lea deoi ptyg , et surtout ea trarersant la Hubje. L’Abyssinie Eburatt aux paya étrangers de l’ÏToire, de ror, enfln des eadaves, celle mardiandiae 126

Le

le pM[ qne aonffiir

t le (er

beaucoup des troubles continuels dn royaume. Cependant Adoneh a des bbriquea de toilea de coton fines etgrosaiérea. La matière première est fournie par les territoires que baigne le Tacane ; ce coton passe pour meilleur qne celui que l’on tire de Masaouah. Gondar a aussi des manuhcturea de toiles, de qualité inférieureicellesd’Adoueh. Les ptovjncea ailuées au sud de celle dernière ville abmideat principalement en bétail et en grains. On b< lyrique dans la province de Samen de petits tapis que M. Sait a Irouvës bien BUférieurs à te qu’il s’allendait à voir sorlir des ateliers de l’Abyisinie. Lesbabitants d’Aium et des environs sont renomaiés pour la prépai du parchemin. On fiçonne le cuivre dans toute l’étendue du royaume, mais jes chaînettes de ce dernier métal les mieax Unies viennent des provinces du andjoDditqu’eilea sont l’ouvrage des GaJIu.

Les Abyssins aiment beaucoup les peintures. Les mors de leurs élises ensontoonverta ; il n’est pas de cher qui ne enit charmé d’avoir un tableau peint anr une des parois de aa salle principale. Les peintrps abyssins eisgèrenl toujours d’une manière étrange les dimensions de l’oeil, et représentent constamment le visage de face , excepté lorsque le personnage est un juif ; alors ils le montrent de profil. Il esl dllliclle d’avoir des données précises sur la population d’un pays gouverné d’une manière si peu régulière. On a évalué le nomhre des butants i >,&00,000. Ce nombre ’n'offre rien d’improbaUe. Il est même très-feible relativement à la surface du pays. Les rcvenusdes sou rerainspro Tiennent delà dtme en nature de touUs les productions des domaines , des péages , du tribul payé par les gouTemenrs.

PierrnCoTilham, Portugais, fiil envoyé par sou gouvenieiiii’nt en Abyssinie, k la lin du qulnzitme siècle. On pense qu’il y Tut retenu par Torce : il j tinît ses jours. Les Portugais y envoyèrenl ensuiia une ambassade pompeuse qni Alt suivie de leotatiTes pour j établir la religion catholique ; il en résulta des guerres qui ne finirent que vers le miliea du dii-eeplièoie siècle. Elles engendrteent dm hune profonde contre les cbrétiens da l’Europe. i^iDoet, médecin français , tlla en Abyitinie en 1 700 , pour guérir le roi d’une mdadie devant laquelle l’art des docteurs du pays tvait âchoué ; il réussit, et pot quitter le royaume. Des missionnaires , guidés par leur lèle , essayèrent ensuite d’y pénétrer : Us périrenL Enfin en 1760, James Bruce, Écossais, eiejlé par le désir de voir un paye si curieux, y arriva, y fit un long t^our, et en pircourul quelques provinces. Depuis soq retoar en Europe , jusqu’en 1805, aucun voyageur n’avait obtenu la pernAsioa d’entrer en Abyssinle. A cette époqne, H. Sali y parvint, et laissa en partant quelques-uns doses compatriotes, pour essayer d’établir des relations eommerdalea entre cette entrée et sa patrie : Il y est retourné en 1809, et eu est reparti sans avoir pu eRectner ion projet.

(Dans ces riemières annéee, l’Abysainie a attiré de nombreux voyageurs ; de* savants, des missionnaires, des commentants l’ont visitée et ont publié leurs obaervatiaas. Les voyageurs franfais particulièrement se Mal dirigés de cecdié, et le AiUeHn ds la SoeifM de ff^ropAie, depuis l’année 1S37, est rempli de leurs correspoôduceset de leai* travani. Cest ï ce recueil que MM. Comhe* et Tamisier ont adressé les premiers extraits de leurinléressaut voyage, malheureusement déprécié par les sévères reproches du docteur ROppell et par la négligence qu’ils ont apportée au tracé ett b rédaction de leur carte ; c’est à la SodéCi de géographie qu’ont été commoRiqués les journaux de M, Dufay, mort après de longues et consciencieuses recl)erchea en Abysainie ; on trouve encore dans ce recueil de nombreuses lettres de M. AnL d’At)tiadie, eonloiant d’etcel lents conseils edreesés aux voyageurs Iblurs, de jndicieuseaet exactes rectiflcalious de celte même carte de MM. Combes elTandsier, de longs itinéraires et surtout de eurieusee informations sur les idiomes des trilHiB abysiinieones ; une description importante dU royaume d’AddetdnChoa,envs]réepar M. Hochet d’Héricoort ; et enfiQ un trmvail complet Bur la géographie positive de l’Abysainie, dO èM,Lefebïre,onicJ«-dBl*inariaeroyale(BH^ iet. de la Société de géographte, XIV vol., !• sér.).MBislevoyageleplusinIéreesMit, leplus varié et le plus exact qui ait été publié est celui du docteur Ritppell , l’un des plussavania natu< rsllstes de FAItemagne : indépendamment des itioéraircB , des ol>BerTalions géographiques, ce livre contient un travail géolo^que eDlièrement neuf et d’une grande portée, des MU nombreux d’biitoirc naturelle , des réflexion* D.qitizeabyG00l^lc