791 ANATOAHE 7M <upérieurs,ie sang arriveaia tête par les deum carotides communes c, c’, qui naissent de même tronc t) !:e la crosse. c’est-à -dire du ventricule gauche vg. De là résulte évidemment que le sang arrive artériel à la tête,tandis quf celui qui va à tous les autres organes est plus ou moins mélangé. Après cette singulière distribution, tout le sang revient aucœur par deux veines caves supérieures, par la veine cave inférieure et par le tronc des veines coronaires. H est reçu par l’oreillette droite au moyen d’une ouverture ohtongue garnie de deux valvules vm et passe dans le ventricule droite par l’ouverture auricuio-ventricuiaire, garnie de deux valvules um, semblables aux précédentes. Dans ce ventricule se trouvent t’oritiee du tronc pulmonaire et celui de la branche a ; le premier est garni de deux valvules sigmoïdes e~, le eecond,d’unepetitevatvutemitra !e.Lesang qui pas~e par cette dernière ouverture va dans le tronc a, et se comporte comme nous l’a- vons déjà dit. Celui qui arrive dans le tronc pulmonaire va aux poumons par les artères, et revient, au moyen des veines pulmonaires, dans l’oreillette gauche o ?; celle-ci ie chasse dans le ventricule correspondant qui )e fait passer dans le tronc, d’où il est conduit dans la crosse de l’aorte et dans les carotides com- munes. Fig. 7. Figure du ea-ur et circulation., f<a))j les sauriens. Le coeur des cheloniens, ainsi que celui des sauriens, est formé de deux oreillettes bien distinctes od, og, et d’un ventricule unique,dans lequel se trouve une large membrane mm, tendue par des colonnes charnues ; celle-ci est disposée de manière à pouvoir servir de valvule aux deux orifices auricuto-ventricuiaires.etaem pécher le sang de refluer dans les oreillettes. Du ventricule commun du cœur des tortues naissent les troncs a, b, c, tig. 5. Le premier se hifurque en donnant la branche a, qui fournit les carotides communes, les brachiales, etc., et la branche b, qui constitue la crosse aortique droite. Le deuxième, p. p donne la crosse aortique gau- che. Le troisième, c, donne les artères pulmo- nairesp, p. Chez les lézards, tes trois artères dont nous venons de parler se comportent de la manière suivante la première donne les artères pui- monaires n"’ 2, 3 ; la deuxième constitue la crosse aortique gauche ; la troisième donne trois branches n°’ 5,6,7,qui concourent à for- mer les deux crosses. La circulation générale estla même dans le cœur de ces deux vertébrés. Chez la tortue, te sang veineux arrive par un gros tronc dans l’oreillette droite o( !,tig.6,passe dans le ventrieute unique, où il rencontre le sang artériel envoyé par l’oreillette gauche og, et va ensuite, j par la contraction du ventricule, dans toutes i les branches que nous avons indiquées. Chez [ )etézard,)esangveineuxarriveparuntronc f F commun v, c, dans i’oreittcfte droite, et i’artériel parvient dans l’oreillette gauche par tes j nrtèresputmonairesrëuniesenuntronccommun s H, p. La contraction simultanée des oreiitettes le pousse dans le ventricule, où le mélange a t lieu. Après cela le sang se distribue dans’tom ss tes crânes, par les trois principaux. trouer qu) partent du ventricule commun. Fig. 8. Principaux vaisseaux sanguias da t <i ;<a ;’</ dela M/amoH~M, c’est un état de développement plus avancé que celui qui est représenté dans la ligure 4 de la planche fX. Ici, fanima ) est parfait ; les mêmes parties sont indiquées par les mêmes lettres. Les vaisseaux des hranchies sont devenus rudimentaires, et les artères pulmonaires beaucoup développées ; tes’vaisseaux qui portaient le sang aux branchies moyennes se continuent sans interruption avec ceux c, qui recevaient ce liquide après son passage à travers ces organes, et forment ainsi, du chaque côté du cœur, une crosse aortique’ 1 tandis que les vaisseaux de la branchieantérieure se sont modifies, pourconstituer les artères caro- tides. Fig a.– C ;n :!(~ !<MM<fttM~ daM~pOHMM Le cœur des poissons, composé d’un ventricule unique et d’une seule oreillette, rend la circula. tion de cette dernière classe de vertébrés on no peut plus simple : tout le sang veineux arriva dans l’oreillette, passe dans le ventricule, tra- verse les vaisseaux branchiaux, et se rend dans le tronc dorsal, qui constitue l’aoi té descendante. On a cru devoir figurer l’ensemble de la circulation branchiale d’une raie, pour en doni ner une idée exacte et générale. La /M 10 représente le cœur de la raie a, est i’oreiitette qui reçoit les veines caves t.’c ; -t, est le ventricule à colonnes charnues tres-prononcëesvl, sont les deux iames d’une vaivuie mitrale placée à l’orifice auricutoventj’icutaire. De la partie supérieure du ventricule s’ëfëve le tronc commun t, garni d’un grand nombre de petites valvules sigmoides incomplètes. Ce tronc «° t, tig. !), donne deux grosses branches a, &se continue en droite ligne, et finit par se bifurquer. Toutes les branches qui dérivent de ce tronc produisent des rameaux qui fournissent à leur tour vingt à trente ramuscuiessesuddivi. sant en une multitude de filets, dont les der. nières radicules constituent le réseau vasculaire destiné à préparer l’oxygénation du sang. Des vaisseaux semblables (c, d,) à ceux que nous venons de décrire, se réunissent pour atier former les branches <y,qui constituent h vaisseau dorsal h. Les branches i, envoient le sang à la têteles ramuseutes~, constituent les artères cardiaques ; et enfin les petites branches/f, sont destinées aux muscles qui font agir les branchies. Comme on le voit, tout te sang veineux passe par les branchies avant de se distribuer aux organes. Fig. 10. Cû-Mr de la raie. ° CtrcuAt<t’0)t du sang dans ~/a’< ;H AKoMi/t. Fig. tt. . OM/MM/OM des vaisseaux dans un MM <t terme. t, placenta. 2, portion de ’amnios. 3, portion du chorion. 4, veines lu placenta se réunissant en un seul tronc. veine ombilicale 6, rameaux de cette reine entrant dans le foie. 7, veine porte. -8, rameaux hépatiques de la veine porte. ~ .c onduit veineux. – )o. veine cave inférieure. t ), veines rënaies. f2, veine hépatique. 3, vetne cave supérieure. t4, cœur tourne ur le côlé droit. )5. ventricule droit. i< !
