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HISTOIRE NATURELLE. MINÉRALOGIE.


Géométrie souterreine contenant une Planche.

L'Usage & la description de la plupart des figures de cette Planche se trouvent à l'article de la Géométrie souterreine dans le septieme Volume de l'Encyclopédie.

Fig. 1. Niveau; c'est un demi-cercle de cuivre divisé en degrés & quarts de degrés, il s'adapte à la fig. 5.

2. Boussolle dont la circonférence est divisée en vingt-quatre parties qu'on appelle heures.

3. Plan du cadran de la même boussolle.

4. Maniere de faire usage du niveau fig. 1. pour mesurer l'inclinaison de la ligne A C, ou l'angle C A B, qu'elle fait avec la verticale.

5. Gemou ou support des instrumens fig. 1. & 2. Sa douille H reçoit le boulon d'un pié de graphometre.

6. Instrument nommé trace-ligne, auquel on adapte la boussolle fig. 2. après l'avoir séparée de sa suspension.

7. Profil d'une galerie. A B le bure ou puits dont il faut déterminer la profondeur, en se servant du niveau fig. 1. Les angles x C D, y D E seront mesurés avec cet instrument. On mesurera à la chaîne les hipothenuses C D, D E; & résolvant les triangles rectangles, on obtiendra les côtés verticaux C x, D y, qui étant ajoutés à la profondeur du puits, donneront la profondeur totale de la mine.

8. Démonstration des triangles qu'il faut observer & résoudre pour déterminer la direction d'une galerie dans laquelle on ne peut pas faire usage de la boussolle, son aiguille étant troublée par l'action d'une mine de fer.

9. Maniere de tracer une ligne droite a b à-travers un terrein impraticable, ou plutôt de trouver les deux extrémités & la direction à chaque extrémité de la ligne que l'on suppose traverser le terrein.

10. Opérations à faire pour déterminer quel point de la surface de la terre répond au-dessus d'un point donné dans une des galeries souterreines de la mine.

11. Fait voir la maniere de tracer une ligne droite sur un terrein inégal & incliné à l'horison.

12. Maniere de tracer la communication d'une mine à une autre.

13. Maniere de communiquer d'un point sur la surface de la terre à un point donné dans l'intérieur de la mine.

14. Maniere de déterminer un point de la mine qui correspondra à un point donné au-dessus.

15. Application des principes établis ci-dessus à un cas particulier.


Sonde de terre contenant trois Planches.

PLANCHE Iere.

Le bas de la Planche représente l'appareil que l'on a établi au fort Saint-François en Flandres, pour forer & former par ce moyen une fontaine d'eau vive qui coule perpétuellement.

Fig. 1. Ouvrier qui examine avec un plomb a suspendu par la ficelle a b, si le coffre ou tuyau quarré s'enfonce perpendiculairement dans le terrein; il faut que le fil à plomb convienne avec une ligne tracée sur la surface du coffre parallelement à sa longueur.

2. Autre ouvrier qui vérifie la même chose sur la face en retour du même coffre.

Le coffre qui est chassé & enfoncé dans le terrein par le moyen d'un mouton, est recouvert d'un chapeau ou bonnet d, qui s'emboîte & porte sur l'extrémité du coffre, qu'il conserve & garantit du choc du mouton; c est une des poignées qui servent à enlever & à replacer le bonnet.

Le mouton f est garni haut & bas d'une frette de fer e & g; chacune de ces frettes qui sont clouées dans tout leur pourtour, est encore retenue par quatre crampons dans le milieu de chacune des faces, l'anneau g reçoit le cable h, qui après avoir passé sur une poulie placée au haut de la sonnette, sert au moyen de plusieurs cordons à l'élever, pour ensuite le laisser retomber sur le bonnet qui recouvre le coffre; i & k sont les bras du mouton, lesquels embrassent le montant ou poinçon A B de la sonnette dont on a supprimé toutes les autres parties.

3. Coffre enfoncé en partie dans le terrein au-dessous de l'échafaud. A B le coffre. B B son ouverture. D le bonnet. C C les poignées. Près de cette figure on voit sur le plancher un maillet ou masse de fer c, & la clef d qui sert à monter les vis qui assemblent les différentes parties de la tige de la tariere. e f les deux parties du couvercle du coffre qui s'adapte à l'ouverture B B, après que la tariere y est descendue; ce couvercle a dans tout son pourtour une feuillure qui s'emboîte & recouvre l'extrémité du coffre, l'ouverture circulaire qui est au centre sert de guide à la tige de la tariere.

4. La tariere toute montée. a c la tariere dont la partie inférieure est représentée plus en grand dans la même Planche. b e, b f les bras ou tourne-à-gauche qui servent à la tourner. d émerillon dont le crochet tournant suspend la tariere au moyen d'un cable qui passe dans l'anneau de l'émerillon; ce cable après avoir passé sur une poulie fixée au haut de la sonnette, va se rendre à un treuil par le moyen duquel on enleve la tarriere & les ma-tieres dont elle est chargée.

Haut de la Planche.

Représentation perspective en grand des différentes tarieres dont on a fait usage.

A Petite tariere de quatre pouces de diametre. a les deux ouvertures pour recevoir les vis qui assemblent la tariere avec les barreaux qui servent à en prolonger la tige, b le tranchant de la tariere, échancré & arrondi en forme de cuiller.

B Le couvercle ou ouverture de la même tariere; les deux ouvertures quarrées que l'on y voit sont destinées à recevoir les tenons de la tige qui y sont rivés ou retenus avec des vis.

C Grande tariere de huit pouces de diametre, & à six ailes ou taillans qui se réunissent à la partie inférieure en une langue de serpent qui est tordue en vis.

D Plan du dessus de la même tariere.

E Autre grande tariere de même diametre que la précédente; cette tariere n'a que cinq ailes, mais plus alongées, elle se termine aussi en langue de serpent contournée en vis.

F Plan de la tariere à cinq ailes.

G Grande tariere à six ailes, surmontée d'une lanterne de tôle pour contenir & rapporter plus facilement le sable mouvant ou les cailloux qu'elle a puisés; la tariere est la même que celle représentée par la figure C.

H Grande langue de serpent pour percer les bancs de roc, ou autres matieres sur lesquelles les autres instrumens n'ont pas de prise.

I Petite langue de serpent servant au même usage; la tige de l'une & de l'autre est percée à la partie supérieure de deux trous pour se raccorder avec les barreaux qui servent de prolongement à la tige.

K Plan du dessus de la grande langue de serpent H,