Page:Engel - Traité de la nature, de la culture, et de l'utilité des pommes de terre, 1771.djvu/54

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à bas prix, fait L. 250

déduit L. 257 - 12

& ce qu'il y a à ſuppléer ci-deſſus 48.

205,, 12.

La perte ſur la quantité ſeroit bonifiée, toute la culture du froment ne couteroit rien, & on auroit ſur ces pommes de terre, comptées à ſi bas prix, un profit de L. 45,, 8«

Voici à préfent une obſervation, qui conduit à ma preuve ſur l'engrais.

Que fera-t-on de toutes ces pommes de terre ? la vente ne fait pas un objet ſenſible, elle n'eſt que vis-à-vis des habitans des villes, qui n'en cultivent pas ; ceux de la campagne en recueillent pour eux-mêmes ; cependant il faut en tirer parti : comment ? Il en uſe en place de la moitié des bleds, ſoit pour les hommes, ſoit pour les beſtiaux; par- là il ne, peut également pas les conſumer toutes à beaucoup près ; il ne peut mieux faire que d'augmenter le nombre de ſon bétail ; ſi-tôt qu'il a des vaches, une ſeule ou quelques brebis &c., il en élève, il a dequoi les bien nourrir ; les engraiſſer lorſqu'il le croit profitable ; il voit une ſource de richeſſes, qui, bien loin de tarir, augmente chaque jour ; & ce bétail n'augmente-t-il pas le fumier à proportion? N'eſt-ce pas à l'avantage des bleds, & de toute autre