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DE

L’AVENIR DES ANIMAUX.

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Cours de M. Isidore Geoffrey Saint-Hilaire.

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I. — Histoire de la domination de l’homme sur le globe.


La position relative des édifices et des établissemens dans une ville comme Paris, quoique fortuite sans doute, recèle souvent des rapports d’idées si intimes, qu’on serait porté à y voir une intention providentielle. Ce n’est pas une circonstance indifférente pour le penseur que l’un de nos chemins de fer les plus importans, destiné à s’étendre très avant dans le pays et au-delà, soit venu s’annexer par la tête au Muséum d’histoire naturelle. Ces réflexions me prirent par un des derniers beaux jours d’octobre, quand j’errais çà et là dans le Jardin des Plantes, attendant l’heure du départ des convois pour Corbeil. Une sympathie qui date de l’enfance, m’attira toujours dans ce jardin, dont j’aime les silencieux détours. La science habite là de frais ombrages et de charmantes retraites. J’allais