Page:Eugene Simon - La Cité chinoise, 1891.djvu/347

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3,033 francs, et pour les autres récoltes de la colline 1,365 francs ; soit un produit brut total de 6,369 francs.

Mais comme le franc ne saurait servir de commune mesure pour l’Europe et la Chine, puisqu’il n’a pas la même valeur dans les deux pays, il me semble préférable de rappeler les poids des récoltes en nature. On peut les résumer ainsi : 9,910 kilog. de riz ; 2,100 kilog. de blé ; 1,604 kilog. de thé ; 300 kilog. de grosses fèves ; 160 kilog. de maïs ; 291 kilog. d’huile ; 180 kilog. de sarrasin ; 230 kilog. de sucre ; 180 kilog. de tabac ; 5,000 kilog. d’ignames ; 9,600 kilog. de navets ; 15,000 kilog. de choux ; 80 pièces de coton ; 9,720 kilog. de trèfle ; 1,095 kilog. de tourteaux ; 1,200 kilog. de tiges et feuilles de sorgho, de soïa et de cannes à sucre, pour fourrages ; 15,000 kilog. de paille de riz, de blé, de maïs, de grosses fèves, de sarrasin, que je n’ai pas toujours comptée dans l’évaluation en argent ; et une certaine quantité de fruits, légumes, etc. Le tout pour une surface de 1 hectare 94 ares.

Quelques lecteurs se seront peut-être demandé en comparant entre eux les résultats obtenus des différentes cultures pourquoi Ouang-Ming-Tse ne choisissait pas exclusivement les plus avantageuses de ces cultures, telles que le thé et les ignames par exemple, et n’abandonnait pas les autres. A cela Ouang-Ming-Tse répondrait d’abord que le meilleur moyen de conserver à une chose son prix, c’est de n’en pas jeter beaucoup sur le marché et, par conséquent, d’en cultiver peu. Il ne