Page:Eugene Simon - La Cité chinoise, 1891.djvu/372

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tre heures, est plus abondant. On y ajoute du vermicelle de pois cuit à la graisse et des petits pains de farine de blé ou de riz. Le quatrième et dernier repas se prend à sept heures ; il est servi comme celui de midi, avec une addition d’un peu de vin. Tous sont accompagnés de différents hors-d’œuvre, tels que varec ou herbe de mer, champignons, poulpes, etc. Le varec est souvenl servi comme grand plat. Les fruits de la saison à discrétion.

Pendant l’été, on fait un cinquième repas, entre le premier et celui de midi, à neuf heures. Le menu est également modifié. A neuf heures, on donne comme supplément une sorte de polenta faite avec du blé en grains. Puis, à midi et le soir, on sert de la viande de porc ou de canard et on augmente la ration de vin. Les jours de fête, cet ordinaire est très notablement amélioré. Les parts de viande sont plus fortes, on a plus de pâtisseries, de fruits confits, etc. Les maîtres et les domestiques mangent en même temps et ont les mêmes menus, mais à des tables séparées.

Les repas terminés, chacun vaque à ses occupations. Généralement, les femmes ne travaillent pas dans les champs ; il y a cependant des provinces où le fait se présente, au moins dans quelques districts. A Ouang-Mo-Khi, elles ne sortent pas de a maison ou du jardin, si ce n’est au moment de la cueillette du thé. Mais elles ne manquent pas de besogne, et il en est de très fatigante. Elles prennent part comme les hommes à toutes