Telle est ta destinée.
Je pourrai donc embrasser les auteurs de mes jours ?
Tu n’as qu’à en croire le dieu.
Salut, ô mon père !
Parole bien douce pour mon cœur.
Salut, jour fortuné !
Il me rend le bonheur.
Ô mère chérie, me sera-t-il donné aussi de te voir un jour ? Qui que tu sois, maintenant plus que jamais, j’en éprouve le désir. Mais peut-être tu n’es plus, et il ne me sera plus possible de te voir.
Je partage le bonheur de la famille. Cependant j’aurais souhaité de voir aussi ma maîtresse heureuse par ses enfants avec toute la maison d’Érechthée.
Mon fils, le dieu a conduit les événements avec sagesse, en te rendant à mes vœux et en te réunissant à moi ; et, à ton tour, tu as retrouvé un père chéri que tu ne connaissais pas. L’objet de tes vives poursuites est aussi mon vœu le plus cher : c’est que tu puisses, mon fils, retrouver une mère, et moi revoir celle qui t’a donné le jour. Mais fions-nous au temps, peut-être il nous la rendra. Quitte le temple qui fut le lieu de ton exil ; partage les sentiments