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Page:Explication des ouvrages de peinture, dessin, sculpture, modelure, gravure, etc., etc., exposés au salon de la ville de Douai du 5 au 30 juillet 1823.pdf/20

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Cx8) COUPIN de la Conprie, peintre d’histoiré, professeu ?

à Técole Royale et militaire de St. Gyr, et de MM.

les pages du Roi, rue Satory n° r08 à Versailles. 119 Les amours funestes de Françoise de Rimini, fille de Guy de Polinte, seigneur de Ravenne.

Elle fut unie par son père à Lancelot, fils dé Malatesta, Seigneur. de Rimini, Prince reconntt par sa brävourd, maïs peu favorisé de la mature. Paul, sou frère, jeune homme d’une räre beauté, habitait le même palais ; séduit par les. charmes de Françoise de Rimini, il covçut secrètement pour elle un violent amour, que sa belle-sœux pariageail, et qu’ils s’efforçaient l’un et l’autre de tenir caché. Un jour Îes amans se croyant seuls, s’étaient réunis sans dessein prémédité ; pour lire le roman de Lancelot du le, célèbre alors ; —ebite lecture. les émût puissamment, leur raison s’égara.….. Le mari qui les épiait, entra furieux et les t#a tous deux du même coup d’épée, 5

Dante, divina commedia, inferno, canto 5.

120 La première pensée du sujet de Valentine de Mi- lan au tombeau du duc d’Orléans, son mari, frère de

Charles VI, lächement assassiné paï le duc de Bourgogne son oncle.


Les historiens contemporains rapportent qu’après avoir vainement demandé aa Roï. son beau-frère, justice d’un parcil attentat, elle mourut ; au bout d’un au, consumée de douleur. Les charmes de sa personne et de son esprit étaient tels, qu’elle fut soupçonnée de ma- gie. Après le fatal événement qui la priva de son mari, et k France d’un Prince accompli, elle venait chaque jour pleurer et prier sur le tombeau qu’elle lui fit élever, (Esquisse.)

Le tab’eau a élé acquis par la maison du Roi, et fait maintenant partie du musée du Luxembourg.

COURTIN, rue princesse, n° g à Paris. 121 Un paysage du genre historique.”

CURTY rue des Canettes, n° 18 à Paris. 122 St. Sébastien

St. Sébastien, après avoir été percé de flèches par les soldats de Diocléüen, est laissé pour mort ; une Sainte femme, nommés Irène, vint pour emporter son corps ; mais ayant trouvé le Saiat encore vivant, eilë le détacha de l’arbre et s’occupa d’étancher le sang qui coulait de ses biessures.