Aller au contenu

Page:Explication des ouvrages de peinture, dessin, sculpture, modelure, gravure, etc., etc., exposés au salon de la ville de Douai du 5 au 30 juillet 1823.pdf/33

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
(31)

C3 :) LAUWER ( Henri de). marché St-Jacques, sect. à n°.1505 à Anvers. 315 Un Tableau. LEBORNE, rue Haute-feuille, no. 30, à Paris, faubourg St.-Germair.

316 Vue de l’entrée de la porte Notre-Dame de Douai.


Ce tab’eau est peïnt d’après la litogra d’artil’erie de Douai. Les figires militaires sont de M. Vicior Adam.

LEBRUN (Hyppolite), rue de T Abbaye Si.-Germain, n°, 3 & Paris.


à l’école royale

317 Le supplice d’une vestale. { 10 ou 11 heures du matin }. |

On sait que la vestale coupable d’avoir manqué au vœn de chas- teté, était conduite au supplice, dans une litière sombre. et exacte- ment fermée, afin que ses cris ne pussent être eutendus. Le Pontife, suivi des Prêtres, l’accompaguait ; les amis de la prétresse, la sui- vaient en pleurant.

Quand le cortège était arrivé au lieu du supplice, le Poniife ouvrait Ja litière ; il ôtait à la vestale ses liens ; la conduisait sur la iombe en Ja tenant par la main ; et la repoussant ensuite loin de lui comme une victime exéerable, il la livrait aux exécuteurs.

La vestale descendait par uve échelle dans sa dernière demeure. Un petit lit y était placé. On lui donnait une lampe, un peu d’hui pour l’entretenir ; une légère provision d’eau, de pain, de lait ; et la


tombe se fermait sur l’infortunée.

318 Le bain des nymphes, ( après-midi, soirée peu

avancée).

La bande joyeuse, dont Silène est le chef, arrive à une fraîche grotte, où des nÿmphes sont venues prendre le plaisir du bain. Cette rencontre donne lieu à des scènes variées. Ici, c’est un satyre quai poursuit une nymphe et la saisit de ses bras vigoureux. Là, l’un de ses camarades, se glissant entre les rochers, arrive trop tard, et trouve nageant les nymphes qu’il voulait surprendre. Ailleurs, un satyre renversé, reçoit uve correction sévère, Plus loin, un faune licencieux s’est emparé des vêtemens des nymphes, et, dans une