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Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/87

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Spalding est mieux en sûreté sous ma protection que sous la vôtre !

— Misérable ! rugit le docteur en levant son poing sur Jules, ne sais-tu pas à qui tu as affaire ?

Par un mouvement rapide, Jules de sa main libre saisit au vol le poignet du docteur, et, le maintenant ainsi, il rétorqua avec un mépris écrasant :

— Je ne le savais pas… je le sais maintenant.

Et, lâchant le poignet du docteur qu’il repoussa, il ajouta sur un ton glacial :

— Allez-vous-en, tandis qu’il me reste encore un peu de patience !

À cette froide menace Randall répondit par un ricanement. Puis il ajouta avec un rire féroce :

— Soit… mais nous nous reverrons !

— Ne le souhaitez pas rétorqua Jules Marion qui déjà entraînait Violette presque défaillante.


Le docteur Randall s’était vite perdu dans l’obscurité de la rue.

Alors, avec une froide politesse, Jules demanda à Violette :