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QUATRIÈME PARTIE.

vures enluminées représentant des amours de horse-guards, ou bien encore des scènes de boxe avec de gros bras musculeux et des poitrines velues.

Elle jeta l’album et continua sa chanson.

Chacun dans le château reconnaissait plus ou moins le pouvoir de cette femme, car tous ceux qu’elle avait appelés vinrent en même temps : Montrath, sa femme, Francès et Crackenwell.

— Bonjour, milady ! s’écria l’ancienne servante, j’ai rêvé de vous toute la nuit, ainsi que de lord George, et encore d’une autre femme dont vous pourrez bien faire la connaissance quelque jour. Bonjour, ma jolie miss !… Une poignée de main, Crackenwell, mon garçon !… Milord, je présente mon humble respect à Votre Seigneurie.

Chacun la salua, et Crackenwell s’assit auprès d’elle sur la causeuse.

Lord George resta debout comme la veille. Francès et Georgiana se placèrent un peu ni l’écart.

Lady Georgiana était très-pâle. Son visage défait disait les insomnies de sa nuit inquiète. Depuis la veille, ses terreurs romanesques, et fomentées en quelque sorte à dessein aux heures