Page:Féval - Le Mari embaumé, 1866, tome 2.djvu/260

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d’entrée dont la cloison nue était en quelque sorte percée à jour.

Son premier regard lui montra la scène bien changée.

Pola de Pardaillan et son frère avaient quitté l’oratoire. La comtesse Éliane était seule avec un homme dont la vue mit un éclair dans l’œil d’Estéban.

C’était le rôdeur nocturne, le passant au manteau de couleur sombre, rencontré naguère dans l’unique rue du hameau de Pardaillan, l’homme qui avait essayé de se cacher dans l’ombre d’une porte, lors du passage de nos trois cavaliers et à qui le More avait dit :

— Bonsoir, monsieur le conseiller.

C’était l’ancien écuyer de madame la duchesse de Vendôme, le doux, le rose Renaud de Saint-Venant.