Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 1, 1850.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


V

chanson bretonne.


On eût dit que ce nom de l’aîné de la famille, jeté ainsi à l’improviste, avait évoqué un fantôme. Un voile de tristesse était sur tous les visages, et durant une grande minute un silence presque lugubre régna dans le salon de Penhoël.

Cet intérieur, tout à l’heure si calme et au bonheur duquel on ne pouvait supposer d’autre ennemi que l’ennui monotone de la vie campagnarde, se montrait tout à coup sous un autre aspect.