Page:Féval - Les Belles-de-nuit ou les Anges de la famille, tome 2, 1850.djvu/69

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VI

un coin du voile.


Diane et Cyprienne fixaient sur Madame leurs yeux humides. Leur âme tout entière était dans ce regard.

Il y avait, au contraire, sur le visage de Marthe de Penhoël, de l’hésitation et de la contrainte. Et quiconque aurait assisté à cette scène, sans connaître le fond du cœur de Marthe, se fût demandé assurément pourquoi tant de froideur obstinée chez cette femme si généreuse et si bonne, vis-à-vis de deux pauvres enfants qui semblaient implorer chaque jour, à genoux, un peu de sa tendresse.