Page:Féval - Les Cinq - 1875, volume 1.pdf/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le lendemain, il n’y avait plus que lui dans la grande maison vide.

Huit jours après, le 25 mai, un médecin fut introduit dans la chambre à coucher du bonhomme.

C’était la première fois qu’il recevait pareille visite.

Et c’était le médecin des morts.

Au convoi, très-simple, mais suivi par bon nombre d’équipages armoriés où il n’y avait personne, une jeune fille de quinze ans, remarquablement belle, marchait à pied derrière le char.

Elle portait le grand deuil, mais elle ne pleurait pas.

Un homme de tournure grave l’accompagnait.

Le vieux valet de Paléologue la salua tristement.

Parmi les curieux qui regardaient passer le cortège, il y en eut deux ou trois pour reconnaître en elle la jeune somnambule Maria-Laura et son « cornac », le docteur Philippe Strozzi.