Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/134

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rogeait incessamment la physionomie de Stephen.

Il attendait, prêt à frapper sans miséricorde, au moindre signe du jeune médecin. Point de pitié à espérer de lui. On pourrait même affirmer, sans crainte de s’avancer trop, qu’il eût été charmé de trouver le docteur en faute pour avoir occasion de venger le lâche assassinat tenté sur Perceval mourant. — Son front si bienveillant, si candide d’ordinaire, s’était ridé jusqu’à la naissance des derniers cheveux qui tenaient encore à la partie postérieure de son crâne. Ses yeux bleus, si bons, si soumis, avaient maintenant une expression d’impitoyable détermination, et scintillaient durement sous ses sourcils froncés. Il n’y