Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/243

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Le capitaine Paddy O’Chrane et sa compagne mettaient à ce moment le pied sur le dernier degré du perron. Le supplice de la rouge tavernière touchait à son terme. Elle allait bientôt pouvoir respirer à pleine poitrine l’air fade et chaud qui, dans une salle de spectacle bien emplie, se dégage du parterre et va suffoquer le cintre. Cette perspective la soulageait par avance, de même que la vue du rivage guérit, dit-on, du mal de mer.

Parvenu au sommet du perron, le capitaine Paddy se dressa de toute sa hauteur, ce qui n’est pas peu dire, et jeta un regard circulaire dans la foule au dessous de soi. Il ne vit point ce qu’il cherchait sans doute, car il gronda sourdement, releva son col de crin et se haus-