Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/298

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die et peut-être sans précédent chez notre aristocratie, esclave de l’usage et sanglée sans cesse dans l’étroit corset de l’étiquette nationale. C’est que, si grand que fût l’amour de la comtesse, les premières paroles de Rio-Santo devaient révolter en elle, il le savait, tous les instincts de sa fierté d’Anglaise et de lady. — Or, ce sont là choses périlleuses à soulever, car souvent, chez nos dames, ces instincts sont plus forts que l’amour.

Aussi le marquis sentant pour ainsi dire le terrain trembler sous ses pas, hésitait et gardait le silence.

Les femmes qui aiment devinent. La comtesse vint à son secours.