Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

vernis, ni les bas de soie, ni les gants blancs.

Avant d’entrer au théâtre, il retourna dans Before-Lane et cacha ses habits, dont il avait fait un paquet, dans l’enfoncement même où avait eu lieu son entrevue avec le bon capitaine Paddy O’Chrane. À l’occasion, il eut grand désir de se montrer dans toute sa splendeur nouvelle aux habitués ébahis de The Pipe and Pot, dont les fenêtres rayonnaient une rouge et sombre lueur à cinquante pas de là ; mais il sut résister à la tentation et prit sa course dans la direction de Covent-Garden.

C’était vers la fin du deuxième acte du Freyschutz. Il n’y avait au foyer qu’une demi-douzaine de ces habitués ultra-blasés qui ne font guère apparition dans la salle que