Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/102

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— C’est un lâche, Mich, un vrai lâche, mais il viendra… Oh ! j’irai le chercher, s’il ne vient pas, Dieu me damne !… par intérêt pour toi, Mich, mon garçon.

Quelqu’un qui eût observé le visage de Bob tandis qu’il soufflait ainsi ses paroles à voix basse dans l’oreille de Mich, aurait reculé de dégoût et d’effroi. La sueur perçait sous ses cheveux durs et bas plantés ; ses yeux scintillaient cauteleusement derrière les poils abaissés de ses sourcils. Une convulsion périodique agitait les muscles de sa face, et, à chaque angle de sa bouche, il y avait un petit flocon d’écume qu’il essuyait sans cesse et qui, sans cesse, reparaissait.

Tout l’ensemble de sa physionomie expri-