Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/112

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ivresse. Ses longs cheveux blonds tombaient, épars et mêlés, sur son visage. Elle riait et grimaçait derrière ce voile, comme un enfant qu’elle était.

Et c’était chose faite pour serrer le cœur douloureusement, que de voir cette précoce victime du vice secouer pour ainsi dire son agonie et trouver dans l’ivresse ce qu’il fallait de force pour épuiser son dernier souffle.

— Attention, Mich, mon garçon, dit Bob, qui vint s’asseoir auprès du lighterman, — j’entends du bruit dans la rue. Ce sont eux.

Mich se redressa et parut écouter attentivement. Son regard hébété se baissa comme par un mouvement subit de terreur.