Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/156

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ne me donne pas, je le prends, ami Bob, et tu es un homme prudent… Quant à ce gentilhomme qui fréquente le bouge de la sorcière Peg, ce doit être un vertueux sujet du roi… Va fermer la porte, Bob, afin qu’il n’entende pas ce que je vais te dire.

Bob obéit.

— Ce que je vais te dire, reprit le burkeur, avec une sorte d’embarras, — du diable si je le dirais à un autre… Je n’ai jamais fait semblable besogne… Mais tu n’as ni cœur ni âme, Bob, et pourvu qu’on paie bien…

— On paiera bien, monsieur Bishop ? interrompit Bob dont l’œil s’alluma ; — combien paiera-t-on ?