Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/192

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bruit du dehors, cette vie commune dont elle n’avait jamais apprécié les avantages et qu’elle eût payée maintenant à n’importe quel prix.

Elle se taisait, écrasée sous la domination de cette puissance mystérieuse qui avait mis le pied sur sa tête. — Elle savait désormais la plainte inutile et elle n’osait point agir.

La course continuait. Le fiacre allait au milieu des bruits de toute sorte qui emplissent du matin au soir les rues de Londres. Cela dura long-temps. — Ensuite le bruit diminua, puis il cessa tout-à-coup. Les roues ne sautaient plus sur le pavé, elles glissaient à travers une boue gluante et tenace.

— Nous approchons, dit la petite femme.