Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/209

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Le lieu où venait d’entrer lady Jane B… était une grande salle carrée, sans meubles d’aucune espèce. Tout autour, le long des murailles, il y avait une sorte de litière composée de paille souillée, brisée, moulue pour ainsi dire par un trop long usage, et dont les débris se mêlaient çà et là à la poudre épaisse qui couvrait partout le sol. — Sur cette paille on voyait, étendue, toute une horrible population, sale, atrophiée, misérable, où tous les âges et sexes étaient représentés. Il y avait là des jeunes femmes dont les traits, correctement dessinés par la main du Créateur, avaient pris, sous

    faisons par ici de l’imagination. Si invraisemblables qu’ils puissent paraître, tous ces détails, comme ceux déjà publiés sur la grande famille des voleurs de Londres, sont historiques et d’une effrayante exactitude. Voir plus bas la note sur les Purgatoires.