Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/245

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nous n’ayons en elle la plus absolue confiance, mais le hasard aurait pu faire… tandis que comme cela, comme la vostre échellenze très sereine n’a pas vu les abords de notre petit établissement, elle n’aura point sujet de commettre des indiscrétions involontaires.

Le fiacre marcha pendant une heure environ. La petite femme parla ou se tut, ce qui était tout un pour lady Jane. Celle-ci, en effet, éprouvait une sorte d’éblouissement tenace et prolongé. Tout ce qu’elle venait de voir tournait tumultueusement autour de son imagination frappée. Elle voyait s’agiter les hideuses figures du Purgatoire ; la voix mugissante tonnait à son oreille ; elle entendait cette autre voix mystérieuse qui avait monté des pro-