Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/284

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de partager avec une rivale le cœur de son époux ?

— Vous me le demandez, milord !…

— C’est que l’Honorable Frank Perceval a une maîtresse, madame, une belle maîtresse, — qu’il aime, — une femme qui n’est point de celles qu’on prend un matin, qu’on abandonne le soir et qu’on oublie le lendemain… La maîtresse de l’Honorable Frank Perceval est la plus belle créature que j’aie vue de ma vie, madame.

— Certes, marquis, balbutia lady Campbell avec embarras, — ceci est grave… Mais…

— Pardon si je vous devine… Quel homme