Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/358

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— Tu n’espères plus ! dit-elle ; — que me caches-tu donc, Clary ?… Ne t’ai-je pas toujours ouvert mon cœur tout entier, moi ?…

— Petite folle ! répondit Clary en essayant de sourire ; il n’y a que ceux qui aiment pour avoir des secrets… et moi, je n’aime personne… Oh ! non !

Leur toilette était finie. Clary mit sous son bras de beaux gants de chasse qu’elle avait brodés pour son père ; Anna prit une poche à tabac en perles qu’elle avait faite à la même intention.

Puis, toutes deux partirent en un moment où la servante, occupée, ne prenait pas garde.