Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/65

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trouvaient seules dans la loge de cette dernière. Les visites avaient pris fin. La comtesse, bonne et prévenante, parla de Brian, et Susannah écouta avec bonheur chacune de ses paroles. Quand lady Ophelia se tut, Susannah la remercia naïvement, livrant ainsi son secret et divulguant d’un mot son amour, comme si elle n’eût point su que, dans le monde, l’amour est chose qu’il faut cacher.

La comtesse lui prit la main en souriant.

— Je voudrais être votre amie, dit Susannah.

— Je suis la vôtre, madame, répondit Ophelia. — Quand vous serez heureuse comme ce soir, venez vers moi ; la vue de votre bon-