Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/100

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Il s’accouda sur l’appui de la croisée et tâcha de percer l’obscurité du regard pour voir ce qui allait se passer entre le laird et Bob-Lantern.

— Ma foi, pensait-il, Bob paierait cher un aboiement qui le mettrait sur ses gardes, mais je ne suis pas un chien après tout, et puisque le hasard donne aux pauvres petites une chance de se sauver, je ne veux pas la leur ôter… Bravo, pardieu ! voici la lune et nous allons voir la chasse en grand.

Le brouillard s’était levé sous l’effort d’un vent de sud-est qui chassait rapidement devant lui les petits nuages blanchâtres qui pommelaient le ciel. La lune se montrait à intervalles courts et presque égaux, pour se cacher au