Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/110

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prendre avantage du courant au moment décisif.

L’aboiement de maître Gruff passa au dessus de sa tête sans éveiller le moins du monde son attention. Il continua de couper le courant, ayant soin toutefois de modérer désormais la vigueur de ses élans pour arriver inaperçu sur sa proie.

Le bateau de Bob semblait désert ; il allait lentement à la dérive, gardant toujours la lisière du canal la plus voisine de la rive gauche. Bob lui-même s’était couché au fond de la barque, de manière à tenir seulement sa tête un peu au dessus du bord.

Le trajet qu’il avait à faire était court. Il