Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/234

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lon où nous l’avons vue déjà, s’entretenant avec Brian de Lancester. Elle tenait un livre à la main, et ses yeux humides erraient vaguement sur les plaques de givre dont les scintillantes cristallisations recouvraient à l’extérieur les carreaux des croisées.

Il y avait dans sa pose plus de calme et dans son regard plus de réflexion que naguère. Son beau front n’était pas plus intelligent, mais on découvrait quelque chose en elle de moins indécis et de plus humain, pour ainsi dire. Elle était moins en dehors des conditions communes. On la pouvait comprendre mieux, et chacun de ses mouvements ne ressemblait plus autant à un problème.

C’est que, depuis huit jours, Susannah avait