Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/258

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

reuse d’abord, bien heureuse ; car elle ne vit dans le mariage qu’une union indissoluble et n’ayant pour terme que la mort. Que pouvait-elle rêver de plus beau ? — Mais chaque jour, nous l’avons dit, amenait son enseignement. Elle interrogea ; elle sut que le monde avait posé autour de cette union, qui lui semblait si belle et si simple, des règles qu’il ne faut point transgresser, et le frisson lui vint au cœur en pensant à ce qu’elle était réellement sous son titre de princesse. Elle eut peur encore pour Brian : elle ne pouvait avoir peur que pour lui.

Lui revenait plus pressant chaque jour, et la pauvre Susannah ne savait comment se défendre. Elle était la princesse de Longue-