Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/276

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— Ceci est mon secret, madame, répondit gravement Lancester ; — je cherchais donc et je ne trouvais point. Chose terrible ! car il me fallait cet objet ; je le voulais… Ce matin, l’idée m’est venue qu’il me serait possible, peut-être, de l’emprunter, — de le voler, si mieux vous aimez, milady, — à notre gracieux souverain, le roi Guillaume. C’était une heureuse pensée. J’ai fait seller Ruby, — pauvre Ruby ! — et je suis parti au galop pour Windsor-Castle… À Windsor, le hasard s’est montré d’abord favorable. Le roi n’était pas au château. Toutes les portes m’ont été ouvertes et j’ai pu pénétrer dans une grande pièce toute pleine d’objets semblables à celui que je désirais…