Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/290

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— Et pour qui donc, madame ? répondit Lancester, dont le regard se reposait, brillant de tendresse, sur l’œil abaissé de la princesse.

Elle prit le camélia et tendit son front, sur lequel Lancester mit un baiser.

— C’est moi qui vous avais privée de l’autre fleur, Susannah, murmura-t-il ; — vous l’aviez pleurée… chacune de ses nuances était là, — il montrait son cœur ; — beaucoup lui ressemblaient, mais il me fallait la pareille… Je l’aurais cueillie sous la bouche d’un canon, madame.

Lancester dit cela simplement et sans emphase. De la part d’un Français, peut-être eût-ce été fanfaronnade ou délire, chez Brian