Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/109

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duées, des fioles, des barbes postiches, et, sur une tête à perruque, s’étageaient les soyeux anneaux d’une magnifique chevelure blonde, qu’on eût dit avoir été arrachée tout d’une pièce à la tête d’un homme, tant elle était merveilleusement imitée.

Plus loin, dans un casier, il y avait une multitude d’outils, grands et petits, que j’ai su depuis être des instruments de serrurerie.

Immédiatement après le casier venaient des armes. C’étaient des poignards de formes et de dimensions diverses, des pistolets, et de ces courts fléaux de plomb dont la blessure est, dit-on, presque toujours mortelle.

Je passais parmi tout cela, milord, comme un enfant au milieu des raretés d’une exhi-