Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/113

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un doux sourire passa furtivement parmi ses traits ravagés.

Il me fit un signe de tête amical et en même temps respectueux.

— Bon Roboam, lui dis-je, pourquoi ne vous voit-on plus ?

Il regarda mon père d’un air craintif qui disait éloquemment l’immense poids de servitude dont ce dernier l’accablait. — Ce regard fut double, comme tout regard d’esclave. J’y démêlai une soumission forcée, et, sous cette soumission, de la haine.

Par quel pouvoir Ismaïl avait-il pu séquestrer cet homme, réduire son aversion au si-