Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/149

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— Je pense qu’il aura gâté mon bambou ! grommela le vieil Éliezer avec mauvaise humeur.

J’ouvris les yeux, et je vis, à la place où Roboam se tenait naguère à genoux, une masse inerte qui ne donnait plus aucun signe de vie.

Mais tout-à-coup cette masse s’agita lentement, et Roboam se dressa sur ses pieds en face d’Ismaïl haletant. Il tenait à la main le terrible bambou. — Je crus que c’en était fait de mon père.

Par un mouvement instinctif, et plus fort que ma volonté, je m’élançai entre Ismaïl et Roboam ; — c’était mon père qui tremblait,