Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/170

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blement la seule personne au monde pour qui il ressentît de l’attachement, — car je ne puis nommer attachement la chaîne qui le rivait à mon père, bien que la dernière action de sa vie puisse prouver qu’il l’aimait à sa façon.

Nous partîmes quelques jours après pour la France, milord. Je vis la grande mer, et j’éprouvai, comme autrefois à l’aspect des montagnes, un respectueux élan vers la Divinité. — Mon père s’en aperçut, sans doute, car il redoubla de sceptiques blasphèmes et tâcha de jeter son amère raillerie au travers de mon enthousiasme…

Ce fut en vain. Je grandissais, et mon âme était de taille à contenir l’idée de Dieu, Cette idée, vague encore et tout environnée d’é-