Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/217

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donc, monsieur ? — demandai-je au lieu de répondre.

— Non, Suky, grâce au diable !… ce serait perdre la moitié de votre prestige. Vous avez beau être belle, l’imagination de ces gens trouve moyen de vous embellir encore… Et puis, fiez-vous à moi, votre premier amant tracera de vous un tel portrait pour faire enrager ses rivaux malheureux, que la moitié du haut parlement est capable de se brûler la cervelle pour l’amour de vous… Je pense que cela vous flattera, ma fille ?

— Elle est blonde, disait-on de l’autre côté du rideau, blonde et rose. Un ange, par Dieu !